Mes vérités du 3 juillet 2021: Au carrefour de la responsabilité et de la raison

Mes vérités du 3 juillet 2021: Au carrefour de la responsabilité et de la raison

Le 03/07/21 à 10:00
modifié 03/07/21 à 10:00
Ils sont de nouveau réunis en Côte d’Ivoire. Les trois hommes qui rythment notre vie politique depuis 1990. L’actuel Président, Alassane Ouattara ; le chef du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié et l’ancien Président Laurent Gbagbo, revenu fraîchement de Bruxelles, avec ‘’sa petite femme’’, après un tour à La Haye, à la Cour pénale internationale. Il y était parce qu’accusé de nombreux crimes pendant la crise post-électorale. Acquitté par la Cour, il clame partout qu’il a été innocenté, comme si acquittement signifie automatiquement innocence. Il ne faudrait pas qu’il oublie qu’il a été libéré pour insuffisance de preuves; ce qui veut dire qu’il y avait des éléments, mais que ce n’était pas suffisant pour le condamner par la Cpi aux procédures trop complexes. Dans une Cour avec des procédures usuelles, on aurait rapidement requalifié les chefs d’accusation parce qu’on sait ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire pendant la crise post-électorale. Et il serait actuellement dans les liens de la détention. Il n’y a donc pas de quoi pavoiser, surtout qu’on sait qu’il peut y avoir des coupables qui réussissent malheureusement à sortir des griffes de la justice. Passons...

Aujourd’hui avec vous, nous voulons revenir sur le bilan de ces trois personnalités. Deux ont déjà dirigé le pays et ils veulent encore le diriger. Et un tient la barre actuellement. Regardons dans notre rétroviseur pour parler des deux qui ont déjà été aux commandes. Le premier, c’est Henri Konan Bédié qui s’est présenté comme l’héritier putatif du premier Président, Félix Houphouët-Boigny. L’homme avait tout pour réussir. Il a hérité de l’amélioration des conditions de vie avec un bon plan établi par le seul Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny, Alassane Ouattara, pour une bonne gestion de la dévaluation qui a entraîné des pluies de milliards en Côte d’Ivoire. On était alors sur une pente ascendante. On rêvait tous d’un pays moderne avec les 12 travaux de l’Éléphant d’Afrique. Mais à l’arrivée, l’éléphant s’est présenté avec un pied cassé, comme dirait l’artiste. Hanté par on ne sait qui ou quoi et rattrapé par son passé de bradype dans l’une des institutions de Bretton Woods, le successeur du premier Président de la Côte d’Ivoire a quitté le chemin du développement pour s’engager dans la voie sinueuse de division des Ivoiriens, avec une thèse aussi inextricable que l’ivoirité. Conséquence directe de cette navigation à vue, le coup d’État de 1999 qui sortait la Côte d’Ivoire du cercle vertueux des États africains qui n’avaient pas connu de putsch. Tous nos rêves se sont envolés.

Après l’intermède militaire qui s’est achevé avec la ‘’calamiteuse’’ présidentielle de 2000 ; l’adjectif n’est pas de nous mais de lui, Laurent Gbagbo accède au pouvoir. Ici encore, certains Ivoiriens se sont mis à rêver. Pour eux, ‘’l’opposant historique’’ venait avec sa baguette magique pour tout changer. Mais pour nous qui connaissons l’homme, on savait à quoi s’en tenir. La baguette s’est transformée en braguette ouverte à tout bout de champ. Ajouté à cela, le désir de revanche des refondateurs sur la vie... sur le Pdci-Rda. Pour eux, pendant 40 ans, les cadres de la plus ancienne formation politique s’en étaient mis plein les poches. C’était donc leur tour. Prévarication, dépravation, concupiscence, incurie, voilà résumé le régime des refondateurs. On le sent encore aujourd’hui avec cette histoire de ‘’petite femme’’. De 2000 à 2010, nous avons vécu dans un vaste État jouissif. La Côte d’Ivoire a marché à reculons, sans aucun signe de développement.

Et puis vint Ouattara, l’actuel Président. Avec lui, tout a changé. La Côte d’Ivoire a repris le chemin du développement. Toutes les institutions financières saluent les performances de notre pays sous sa conduite. A grands pas, nous frappons à la porte des pays émergents. Concernant les infrastructures, de nombreux chantiers ont été ouverts. Beaucoup sont achevés, d’autres le seront dans quelques mois et on en ouvrira encore. C’est vrai qu’il y a encore des choses à faire. Le Chef de l’État et son équipe en sont conscients et continuent de travailler pour réduire au maximum tous les gaps. Ils le réussiront parce qu’ils en ont la volonté et la capacité. Jeudi, l’ambassadeur des Etats-Unis, Richard K. Bell, a rendu un hommage appuyé au Président Ouattara. Grâce à son action, a-t-il dit, la Côte d’Ivoire a réalisé des progrès impressionnants. Et du coup, on se met à regretter. On aurait dû lui confier le pouvoir depuis 1993. La Côte d’Ivoire serait, à coup sûr, parmi les nations développées. Au carrefour de la responsabilité et de la raison, sachons qui suivre, sachons faire le choix du développement. Pax et bonum ! Paix et bien !


Le 03/07/21 à 10:00
modifié 03/07/21 à 10:00