Tennis (Coupe Davis, Groupe 4 Afrique) : Comment la Côte d’Ivoire a rebondi à Brazzaville

Une partie de la délégation partie défendre les couleurs ivoiriennes au Congo. (DR)
Une partie de la délégation partie défendre les couleurs ivoiriennes au Congo. (DR)
Une partie de la délégation partie défendre les couleurs ivoiriennes au Congo. (DR)

Tennis (Coupe Davis, Groupe 4 Afrique) : Comment la Côte d’Ivoire a rebondi à Brazzaville

Le 01/07/21 à 14:53
modifié 01/07/21 à 14:53
Partis sans tambour, ni trompette à la conquête d’une qualification pour le Groupe 3 de la Coupe Davis-Afrique (du 21 au 26 juin), les Éléphants sont rentrés lundi après-midi en héros. Ils ont été aussitôt reçus par le ministre de la Promotion des sports et du Développement de l’économie sportive, Danho Paulin.

Ce dernier, au nom du gouvernement, les a vivement félicités pour l’honneur fait au pays. Ils ont rencontré la presse, dans leur base de l’école fédérale de tennis de la Sotra, en Zone 4.

Entourés du vice-président de la Fédération ivoirienne de tennis, Assouan Ekué, chef de mission ; d’Ilou Lonfo, le sélectionneur national et du directeur général de l’instance, Souleymane Ouattara, Koffi Guillaume alias Nadal et Abdoulaziz Bationo, membres de l’équipe, ont partagé leur belle expérience internationale. « C’était l’occasion rêvée de nous affirmer. On a tout donné et par la grâce de Dieu, nous sommes arrivés à qualifier la Côte Ivoire pour le Groupe 3 », a indiqué Abdoulaziz Bationo.

Un jeune joueur que l’on s’était précipité d’enterrer. « En fait, il y avait de moins en moins de motivation. C’est le coach Ilou qui m’a réveillé. Il m’a pris sous son aile et à force de travailler avec lui, j’ai retrouvé mes sensations », raconte Bationo, cet autre grand espoir du tennis national à côté d’Eliakim Coulibaly qui a dû rejoindre la France où il réside.

Cette qualification dans le Groupe 3 n’était pas gagné d’avance. « Nous avions en face des joueurs expérimentés, de vrais séniors. Il fallait faire preuve de maturité et de maîtrise de soi. En tout cas, il faut féliciter le coach Ilou Lonfo qui a fait un travail préparatoire incommensurable dans ce sens. Les enfants étaient déterminés et soudés », a souligné le juge arbitre international, Assouan Ekué, chef de la délégation, qui a évoqué également l’environnement difficile de ce tournoi, avec la pandémie de coronavirus.

« Mais l’essentiel est fait. Nous avons une idée du haut niveau africain. La balle est dans notre camp, mais aussi dans celui de l’État et la Fédération qui doivent nous aider à progresser », estime le jeune Koffi Nadal. « Il faut, en effet, maintenir le cap en continuant de travailler avec ce groupe. Car le chemin qui reste à parcourir est très long.

Le Groupe 3 est composé de joueurs d’un niveau au-dessus du Groupe 4. Il va falloir permettre à nos joueurs de disputer le maximum de tournois pour être en jambes, mais aussi pour être classés au niveau Atp », prévient Ilou Lonfo.

Après leur belle performance au Congo, les Pachydermes à la raquette pensent déjà aux compétitions du Groupe 3, l’an prochain.


Le 01/07/21 à 14:53
modifié 01/07/21 à 14:53