Lutte contre les cancers du col et du sein à Williamsville : Les femmes invitées à une prise de conscience

Les femmes en pleine séance de fitness au terrain de williamsville. (Marie-Ange AKPA)
Les femmes en pleine séance de fitness au terrain de williamsville. (Marie-Ange AKPA)
Les femmes en pleine séance de fitness au terrain de williamsville. (Marie-Ange AKPA)

Lutte contre les cancers du col et du sein à Williamsville : Les femmes invitées à une prise de conscience

Le 27/06/21 à 11:04
modifié 27/06/21 à 11:04
Plus de 300 femmes ont pris part le samedi 26 juin 2021, à la campagne de sensibilisation et de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus initiée par la Fondation femmes shunamites en action (Ffsa), au terrain de Williamsville dans la commune d’Adjamé.

« Il faut prendre conscience de notre santé. Il faut que cela nous intéresse », a lancé Corine Yoboué, membre de la fondation à l’endroit de ses sœurs pour les motiver à ne pas baisser les bras dans cette lutte contre ces deux cancers. C’est pourquoi à travers le slogan de la Ffsa, ‘’Non à la mort et oui à la vie’’, elle a encouragé les femmes à la célébration de la vie.

Pour cette énième étape dont le bien-fondé est de permettre aux femmes notamment à celles ayant un faible revenu de se faire dépister gratuitement, mais aussi mettre un frein à l'avancée de ce tueur silencieux qu’est le cancer. Les femmes n’ont pas boudé l’évènement. Elles sont venues nombreuses et ont pratiqué le sport qui, selon les organisateurs, vise à dédramatiser, voire atténuer la peur avant les examens.

La marraine de la cérémonie Fatoumata Bastard (en rose) et Boblaï Isabelle, membre d’honneur de la Fondation des femmes shunamites en action.  (Marie-Ange AKPA)
La marraine de la cérémonie Fatoumata Bastard (en rose) et Boblaï Isabelle, membre d’honneur de la Fondation des femmes shunamites en action. (Marie-Ange AKPA)



La marraine de la cérémonie, Fatoumata Bastard, directrice de la société ABC, a été faite ambassadrice de la lutte contre le cancer. Elle a témoigné sa joie et remercié les femmes qui ont effectué le déplacement pour se faire dépister car, pour elle, le plus important c’est de connaître son statut. Fatoumata Bastard a imploré le Tout-Puissant pour qu’il protège toutes ces mères des graves maladies. Elle promet d’être un relais pour bouter loin le cancer.

Boblaï Isabelle, membre d’honneur de la Fondation des femmes shunamites en action, a exhorté les femmes à briser le tabou. Pour elle, pratiquer la médecine traditionnelle n’est pas forcément mauvaise mais cela ne suffit pas. Il faut avoir recours à la médecine moderne avec ses traitements de choc. Rappelant que le seul moyen de sauver des vies est le dépistage précoce car, faut-il le signifier, le traitement des cancers est très coûteux.

D’après le Dr Dosso Claudine, médecin au sein de la Fondation, le cancer est le développement anarchique des cellules d’un organe. Elle a révélé que lors de l’étape de Katiola qui s’est tenue le mois dernier, sur plus de 400 femmes dépistées, une dizaine de cas (cellules précancéreuses) ont été diagnostiqués.

Pour la participante Rachelle Aké, venir se faire dépister est impératif. « Il est mieux de savoir ce qui se passe dans son organisme. Le cancer tue, il est bon de se faire dépister », conseille-t-elle.

Notons que la prochaine étape de la campagne sera Daloa.



Le 27/06/21 à 11:04
modifié 27/06/21 à 11:04