Taekwondo/Open international de Beyrouth : Trois médailles et des enseignements pour les Ivoiriens

Aminata Charlène Traoré, en compagnie du patron de la Ligue de Cocody, Me Soumah, est fière d'accrocher une médaille d'argent gagnée à l'Open de Beyrouth. (Photo : DR)
Aminata Charlène Traoré, en compagnie du patron de la Ligue de Cocody, Me Soumah, est fière d'accrocher une médaille d'argent gagnée à l'Open de Beyrouth. (Photo : DR)
Aminata Charlène Traoré, en compagnie du patron de la Ligue de Cocody, Me Soumah, est fière d'accrocher une médaille d'argent gagnée à l'Open de Beyrouth. (Photo : DR)

Taekwondo/Open international de Beyrouth : Trois médailles et des enseignements pour les Ivoiriens

Le 23/06/21 à 23:23
modifié 23/06/21 à 23:23
L’équipe ivoirienne partie disputée l’Open international de Beyrouth est rentrée le mardi 22 juin, avec trois médailles. Une médaille d’argent et deux de bronze. Charlène Traoré Aminata, dans la catégorie des +73 kg, a remporté la médaille d’argent. Tandis qu’Astan Bathily (-73 g) et Ibo Hélène Koumba-Nanah (-62 kg) accrochaient chacune une médaille de bronze.

Une expédition sans Cissé Cheick et Ruth Gbagbi qui auraient pu rehausser la moisson. Enfin, c’est un choix de la Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd).

Cette fédération avait été claire au début de la saison. Les Jeux olympiques devaient être la priorité en 2021. Toute l’énergie étant focalisée sur les Jeux planétaires prévus du 23 juillet au 8 août, le budget fédéral est essentiellement consacré à la préparation des athlètes.

Des tireurs ont entamé leur regroupement au mois de janvier 2021 dans un complexe hôtelier à Abidjan pour arriver à Tokyo au mieux de leur forme. Le stage sur le Mont Tonkpi, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, a été l'un des points forts de cette marche des Ivoiriens vers le Japon.

Ils l’ont d’ailleurs démontré lors des championnats d’Afrique des nations du 5 au 6 juin à Dakar, au Sénégal, où les athlètes qualifiés pour les Jeux olympiques ont plané. Cissé Cheick, Ruth Gbagbi et Traoré Charlène ont dominé leur sujet.

« Nous sommes dans une bonne dynamique. Beyrouth nous a permis de nous roder davantage, d’ouvrir nos yeux sur des lacunes cachées pour qu’on les corrige... J’ai obtenu une médaille d’argent. Une performance dont je suis plutôt fière. Car elle nous permet d’aborder les Jeux olympiques avec beaucoup plus de sérénité », note la nouvelle étoile montante du taekwondo féminin de Côte d’Ivoire, Charlène Traoré.

En l’espace de deux semaines, Charlène a remporté une médaille d’or qui fait d’elle la championne d’Afrique de sa catégorie depuis le 5 juin dernier, et celle d’argent avec laquelle elle est rentrée du pays des cèdres mardi.

Avec elle, toute l’équipe attendue aux Jeux de Tokyo juge fructueuse l’expédition de Dakar et de Beyrouth. « Je crois que nous sommes déjà dans le bain des jeux de Tokyo. La fédération ivoirienne de taekwondo a parfaitement joué sa partition pour préparer ses athlètes. Maintenant, la balle est dans notre camp », estime Asthan Bathily, membre de la sélection nationale invitée à participer aux premiers combats par équipe de taekwondo aux Jeux olympiques.


Le 23/06/21 à 23:23
modifié 23/06/21 à 23:23