Enseignement supérieur: L’AFD veut accompagner les universités privées par le financement de projets

Des fondateurs d'établissements supérieurs privés sont satisfaits de l'atelier. (Bavane)
Des fondateurs d'établissements supérieurs privés sont satisfaits de l'atelier. (Bavane)
Des fondateurs d'établissements supérieurs privés sont satisfaits de l'atelier. (Bavane)

Enseignement supérieur: L’AFD veut accompagner les universités privées par le financement de projets

Le 18/06/21 à 19:03
modifié 18/06/21 à 19:03
L’Agence française de développement (Afd), à travers sa filiale dédiée au secteur privé, Proparco, veut accompagner le secteur éducatif privé ivoirien dans l’augmentation des capacités d’accueil et l’amélioration de la qualité de l’offre de formation. Cela, par le financement de projets. Ledit financement se fera sous forme de prêt.

Pour mieux identifier les besoins de ces universités privées, Proparco a organisé un atelier d’échanges le 17 juin, à l’Ensea sise à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara.

Le directeur général de l'Afd (à gauche) dit sa volonté de toujours accompagner la Côte d'Ivoire dans son développement. (Bavane)
Le directeur général de l'Afd (à gauche) dit sa volonté de toujours accompagner la Côte d'Ivoire dans son développement. (Bavane)



Ces échanges, selon Emmanuel Debroise, directeur général de l’Afd, s’inscrivent dans la continuité des financements qu’apporte l'Agence à la Côte d’Ivoire depuis plus de 8 ans.

Indiquant que l’atelier doit permettre d’avoir une bonne connaissance des outils et des modalités de financement que Proparco pourrait mettre à la disposition de l’enseignement supérieur privé. Aussi, ajoute-t-il, il s’agit de faire part des défis et des enjeux qu’ils rencontrent et des projets qu’ils présentent pour aboutir au financement de ceux qui seront pertinents.

Le ministre Adama Diawara, quant à lui, s’est félicité de l’initiative qui va permettre la construction de nouvelles universités. Ce qui va rendre le sous-secteur de l’enseignement supérieur performant et cohérent avec les missions qui lui ont été assignées par le Chef de l’Etat.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est félicité de l'atelier. (Bavane)
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s'est félicité de l'atelier. (Bavane)



« Nous nous sommes saisis de cet atelier pour avoir des échanges constructifs permettant de mettre à profit sous le format d’un partenariat gagnant-gagnant avec le groupe Proparco », s’est-il réjoui. Ajoutant que l’objectif visé par le financement est d’améliorer la qualité de l’offre de formation ainsi que sa performance et de proposer aux apprenants un cadre de vie et de formation qui leur donne envie de donner le meilleur d'eux-mêmes.

Le ministre a profité de l’occasion pour faire un clin d’œil à l’offre de formation dispensée dans les établissements privés. « Nous allons engager la réforme du Bts. J’entends donner à la rénovation de I'offre de formation supérieure dispensée dans les établissements privés en engageant la réforme du Bts, mais aussi de façon systémique la rénovation de I’offre de formation pour les orienter vers les métiers et secteurs porteurs en lien avec les branches professionnelles », a-t-il souligné.

Pour lui, l’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire ne doit plus être déconnecté des besoins du monde socio-économique.

C’est pourquoi, dit-il, « cette rénovation de ce sous-secteur suppose un véritable changement de paradigme car nous devons faire de nos apprenants, des femmes et des hommes responsables, conscients du rôle important qu’ils doivent jouer pour contribuer efficacement au développement de notre pays.

Fatoumata Sissoko-Sy, directrice Afrique de l’ouest Proparco. (Bavane)
Fatoumata Sissoko-Sy, directrice Afrique de l’ouest Proparco. (Bavane)



Fatoumata Sissoko-Sy, directrice Afrique de l’ouest Proparco, a indiqué que cet atelier est le premier d’une série d’échanges qui, espère-t-elle, aboutiront au financement et à l’accompagnement de projets permettant de contribuer à l’amélioration de l’éducation en accord avec les objectifs stratégiques du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

S’exprimant sur le financement, elle a fait savoir que les montants des prêts oscillent entre 3 et 10 milliards de FCfa, voire plus. Mais en fonction de la taille et de la pertinence du projet.

Proparco, il faut noter, intervient depuis 40 ans pour promouvoir un développement durable en matière économique, sociale et environnementale. Elle participe au financement et à l’accompagnement d’entreprise et d’établissements financiers en Afrique, Asie, Amérique latine ou au Moyen-Orient.

En Côte d’Ivoire, ce sera la première fois que les établissements supérieurs privés vont bénéficier de prêts.



Le 18/06/21 à 19:03
modifié 18/06/21 à 19:03