Santé reproductive: Des praticiens d’Afrique francophone formés à la gestion de projets de recherche

Les participants à l'atelier venus d'une dizaine de pays d'Afrique francophone ont posé pour la postérité. (DR)
Les participants à l'atelier venus d'une dizaine de pays d'Afrique francophone ont posé pour la postérité. (DR)
Les participants à l'atelier venus d'une dizaine de pays d'Afrique francophone ont posé pour la postérité. (DR)

Santé reproductive: Des praticiens d’Afrique francophone formés à la gestion de projets de recherche

Le 16/06/21 à 23:26
modifié 16/06/21 à 23:26
La Cellule de recherche en santé de la reproduction de Côte d’Ivoire (Cresarci) de l’Institut national de santé publique (Insp) a organisé, récemment, au Golf Hôtel à Cocody, en partenariat avec le pôle régional de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) pour la recherche et la formation en santé sexuelle et reproductive en Afrique francophone, un atelier de formation de haut niveau en gestion de projets de recherche et en administration.

La rencontre qui s’est déroulée sur trois jours, a réuni les pays partenaires du programme Long-term institutional development Hubs de l’Oms. Y ont pris part, notamment les responsables des Institutions intervenant dans la santé sexuelle et reproductive du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger, du Tchad et de la République Démocratique du Congo.

Au dire de Kouanda Seni, coordonnateur du Réseau de formation et de recherche en santé sexuelle et reproductive en Afrique francophone, l’atelier a pour enjeu de pallier le déficit de formation en administration de la recherche et en gestion de projets de recherche. L’objectif est de donner les rudiments nécessaires aux chercheurs pour améliorer la santé sexuelle et reproductive dans leurs pays.

« Notre réseau ambitionne améliorer et augmenter les compétences des institutions partenaires en matière de formation, de recherche et de transfert de compétence en santé sexuelle et reproductive. A ce jour, nous avons 10 doctorants en formation. Nous avons également formé 25 masters en santé publique et plus de 100 chercheurs en méthodologie de la recherche, en analyse des données et rédaction d’articles scientifiques et en santé sexuelle reproductive », a énuméré Kouanda Seni. Tout en rassurant que les chercheurs en formation sont appelés à renforcer les équipes du Cresarci et de l’Insp.

Le sous-directeur de l’Insp, Claude N’Dindin, s’est, à son tour, dit persuadé que cette formation permettra de combler les insuffisances dans le fonctionnement des institutions. Il a souligné que la formation, la recherche et la gestion doivent être essentielles dans les systèmes de santé. « Il faut promouvoir ces aspects et les poursuivre sans relâche jusqu’à ce qu’ils soient définitivement ancrés dans nos mœurs », a préconisé Claude N’Dindin.


Le 16/06/21 à 23:26
modifié 16/06/21 à 23:26