Litige foncier: Les villages d'Akouédo et Abatta plaident auprès de l'État pour rétablir l'ordre autour d'une parcelle

Les chefs des villages d'Abatta et d'Akouédo lancent un appel aux gouvernement. (DR)
Les chefs des villages d'Abatta et d'Akouédo lancent un appel aux gouvernement. (DR)
Les chefs des villages d'Abatta et d'Akouédo lancent un appel aux gouvernement. (DR)

Litige foncier: Les villages d'Akouédo et Abatta plaident auprès de l'État pour rétablir l'ordre autour d'une parcelle

Le 16/06/21 à 11:16
modifié 16/06/21 à 11:16
Gbanbissé Germain et Djomo Hyacinthe respectivement chefs de village d'Akouédo et d'Abatta, par ailleurs membres de la génération Tchagba, ont co-animé une conférence de presse le mardi 15 juin, à Cocody-Abatta. Ce, pour décrier des abus dont les populations sont victimes.

Selon eux, il s'agit à cette rencontre de plaider auprès des autorités en l'occurrence le ministre de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, Bruno Koné, afin qu'il se penche sur leur cas. « Nous plaidons auprès de nos autorités pour qu'elles se saisissent de ce dossier afin de permettre à ces centaines de jeunes voire de familles que nous constituons de vivre », plaident-ils.

Avant de dépeindre et d’égrener les griefs contre leur expropriateur qui est le Port autonome d'Abidjan. « Il y a deux (2) ou trois (3) mois de cela, le Port autonome d'Abidjan nous a attaqué sur le site avec les loubards. Nous avions mis des poteaux et ils sont venus les casser. En réponse, ils sont venus ériger une clôture en tôle », ont-ils présenté. Et de faire remarquer qu’en retour, ils ont fait enlever ladite clôture.

La grosse présentée par le chef du village d'Akouédo. (DR)
La grosse présentée par le chef du village d'Akouédo. (DR)



Poursuivant, ils ont indiqué que les deux villages se sont mis ensemble pour mettre le terrain en question en valeur pour permettre à la jeunesse et aux populations d'exercer leur droit de propriété. « Nous avons tout perdu », a déploré Djomo Hyacinthe.

Ajoutant que cette situation qui perdure depuis des mois, cause d'énormes préjudices et dégâts dans des familles. C'est pourquoi ils insistent sur l'intervention des autorités compétentes pour trouver une issue favorable à leur situation. Le site, il faut le noter, fait environ quatre (4) hectares, avec un titre (grosse n°941257). Il est situé à la limite des deux villages.



Le 16/06/21 à 11:16
modifié 16/06/21 à 11:16