Ex-rébellion malienne: «Si Barkhane se retire, les villes seront réoccupées par les djihadistes»

Ex-rébellion malienne, Si Barkhane se retire, les villes seront réoccupées par les djihadistes
Ex-rébellion malienne, Si Barkhane se retire, les villes seront réoccupées par les djihadistes
Ex-rébellion malienne, Si Barkhane se retire, les villes seront réoccupées par les djihadistes

Ex-rébellion malienne: «Si Barkhane se retire, les villes seront réoccupées par les djihadistes»

Le porte-parole de la Coordination des mouvements de l'Azawad, l’ex-rébellion du nord Mali, estime que la fin de l’opération Barkhane provoquera le retour des djihadistes dans les villes du pays. Pour Mohamed el Maouloud Ramdane, l’armée malienne n’a pas la capacité de faire face aux groupes terroristes.

La déclaration du Président français Emmanuel Macron, jeudi 10 juin 2021, concernant une «transformation» de l’engagement militaire français au Sahel, fait craindre le pire au Mali. Certes, la fin annoncée de l'opération française au Sahel, Barkhane, n'est pas synonyme d'un désengagement français dans la lutte anti-terroriste au Sahel.

Toutefois, le flou qui semble entourer ce changement laisse Mohamed el Maouloud Ramdane, porte-parole de l’ex-rébellion de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), appréhender un retour à la situation antérieure à l’opération Serval, la première intervention française en janvier 2013.

Pour rappel, le Président français de l'époque, François Hollande, avait envoyé des troupes en urgence barrer l’avancée vers Bamako des djihadistes d’Ansar Dine du chef terroriste Iyad Ag Ghali, qui dirige aujourd’hui le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda*. Lire la suite.