Le personnel féminin du contingent ivoirien au sein de la Minusma est loin de faire piètre figure. Aussi, le responsable des militaires ivoiriens, au cours de l’interaction avec les médias ivoiriens, hier, a-t-il loué leur courage et leur savoir-faire. «Nos femmes se sont distinguées par leur ardeur au travail, leur présence sur le terrain», s’est réjoui le commandant du bataillon ivoirien, le lieutenant-colonel Jean-Marie Kouamé.

Il a révélé que la semaine écoulée, le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations unies a remis une distinction au sergent-chef Soro Fanta. « Elle a été plébiscitée pour son savoir-faire et nous ne pouvons que nous en réjouir », a soutenu l’officier supérieur ivoirien, au cours des discussions.

Par ailleurs, le lieutenant Dagui Eugénie Mariette Anapoh, point focal genre du bataillon ivoirien, a donné une idée de ce que représente son travail au sein des soldats ivoiriens présents au Mali. «Je veille à une utilisation équitable du personnel; j’ai également un œil vigilant sur les consignes, en ce qui concerne les violences et les harcèlements sexuels. Mon travail consiste également à veiller à ce que tout le personnel, tous grades confondus, dispose du même confort, au niveau du travail», a-t-elle détaillé.

Le général Paul N’Diaye a tenu, pour sa part, à mettre en exergue le rôle prépondérant que jouent les femmes au sein des unités ivoiriennes au Mali. «Je voudrais le mentionner, le contingent ivoirien dispose de femmes dignes de ce nom ! Elles se sont illustrées parfaitement dans toutes les opérations que nous conduisons », a insisté l’officier général, en précisant que c’est un certificat de l’Onu qui a été décerné au sergent-Chef Soro Fanta, « en reconnaissance des actions qu’elle mène au sein du bataillon ivoirien ».M. APPENA