Opération de maintien de la paix au Mali: L'ONU salue professionnalisme et l’engagement des casques bleus ivoiriens




Les casques bleus ivoiriens font constamment montre de leur savoir-faire sur le théâtre des opérations au Mali. (Photos : Dr)
Les casques bleus ivoiriens font constamment montre de leur savoir-faire sur le théâtre des opérations au Mali. (Photos : Dr)
Les casques bleus ivoiriens font constamment montre de leur savoir-faire sur le théâtre des opérations au Mali. (Photos : Dr)

Opération de maintien de la paix au Mali: L'ONU salue professionnalisme et l’engagement des casques bleus ivoiriens

Le 08/06/21 à 10:09
modifié 08/06/21 à 10:09
Les casques bleus ivoiriens présents au Mali ont été qualifiés hier, par le commandant adjoint de la force de la Minusma, le général de division Paul N’Diaye, « d’hommes et femmes professionnels, avec un mental d’acier, disciplinés et engagés ». Il l’a dit au cours d’une conférence interactive en ligne entre des journalistes ivoiriens et le commandant du bataillon ivoirien, le lieutenant-colonel Jean-Marie Kouamé, assisté de deux de ses plus proches collaborateurs, le capitaine Kouyo Anderson et le lieutenant Dagui Eugénie Mariette Anapoh.

«Avant l’arrivée du contingent ivoirien, on était dans l’impatience. Puisque la situation sécuritaire dans le secteur ouest était en train de se dégrader. Donc, il y avait un besoin d’avoir des unités supplémentaires », a fait remarquer le numéro deux des forces de l’Onu au Mali. Il s’est ensuite réjoui du fait que le redéploiement des casques bleus ivoiriens, qui s’est effectué en quatre vagues, a été d’un apport inestimable.

« A l’arrivée de l’ensemble des éléments de ce bataillon, nous avons constaté que nous disposions d’un bataillon de qualité, bien équipé et bien entraîné », a soutenu le général Paul N’Diaye. Dans son intervention, le commandant en second de la composante militaire de la Minusma a soutenu que ce professionnalisme des militaires ivoiriens s’est confirmé au cours des missions qu’ils ont eu à effectuer. Notamment dans la localité où ils ont été déployés. Et « où certaines zones sont difficiles d’accès, où la population vit une insécurité récurrente », a précisé l’officier général.

Par ailleurs, il a assuré qu’au cours des opérations qui se sont déroulées dans ces localités, le contingent ivoirien a vraiment su faire la différence, relativement aux autres bataillons présents. « Nous nous en réjouissons, puisque des zones qui n’étaient pas accessibles jusque-là, la présence des Ivoiriens nous a permis d’une part de rassurer les populations et d’autre part de prendre en compte leurs besoins », s’est réjoui le militaire onusien.

Des hommes aguerris

Face aux journalistes, le patron du bataillon ivoirien, le lieutenant-colonel Jean-Marie Kouamé, a souligné que ses hommes, au nombre de 650, ont été recrutés dans toutes les unités de l’armée ivoirienne, conformément aux règles de l’art. Puis, formés selon les standards internationaux en matière miliaire.

Après quoi, aguerris, les hommes de ce contingent ont été déployés en quatre vagues successives. «La première, les précurseurs, au nombre de 50, ont été déployés dans le mois de novembre 2019 ; ensuite le 8 janvier 2020, ont suivi 150 personnes », a souligné l’officier.

Crise sanitaire oblige, il a indiqué que la troisième vague n’a été déployée qu’en juillet 2020. Par ailleurs, le soldat ivoirien a souligné que la dernière vague qui devrait être envoyée au Mali, juste après, est arrivée en septembre, à cause du coup d’État militaire, courant août 2020. A noter qu’on dénombre 25 femmes sur les 650 soldats ivoiriens déployés dans le désert malien, dans la localité de Tombouctou.

Jean-Marie Kouamé, à la tête des casques bleus ivoiriens, a mis un point d’honneur à expliquer les différentes missions qui leur ont été dévolues. Il s’agit, entre autres, d’effectuer des patrouilles de présence dans le but de rassurer les populations, ainsi que d’autres patrouilles dans le but de dissuader éventuellement les terroristes. En outre, sont inscrites en bonne place dans leur mission « des escortes de personnels, de convois logistiques ». L’officier supérieur ivoirien a souligné que le corps militaire présent au Mali s’occupe également de la protection des installations de la Minusma, ainsi que les agences de l’Onu présentes sur le théâtre des opérations.

Se trouve également dans le registre des actions que mènent les soldats ivoiriens, l’appui au gouvernement et à l’armée malienne dans le processus de DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion). En outre, « nous participons à la sécurité de toutes sortes d’élections aux côtés des autorités maliennes », a ajouté le lieutenant-colonel Kouamé, en saluant la hauteur d’esprit de ses hommes .MARCEL APPENA

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#accroche

Le mérite des soldats ivoiriens dans la quête de la paix au Mali a été mis en avant, au cours d’un webinaire de la Minusma avec la presse ivoirienne.


Le 08/06/21 à 10:09
modifié 08/06/21 à 10:09