Ambassade de Chine à Abidjan
Déclaration du porte-parole de l’Ambassade de Chine en Côte d’Ivoire
Certains médias occidentaux ont l’habitude de voir la Chine et d’autres pays en développement de manière biaisée et hostile. Ils ignorent les faits et calomnient la Chine en fabricant des mensonges et fausses informations, ce qui enfreint la déontologie du journalisme.
Prenons l’exemple de la question du Xinjiang. Des médias occidentaux comme la BBC ont préparé et diffusé de nombreuses fake news disant que les centres d’enseignement et de formation professionnelle de la région étaient des « camps de concentration », tandis que ces centres sont de facto créés par le gouvernement chinois pour protéger les populations du Xinjiang contre les pensées religieuses radicales et leur apprendre des techniques professionnelles. Des journalistes occidentaux sont allés plus loin jusqu’à accuser la Chine d’avoir commis un génocide, même s’ils n’avaient aucune preuve fiable.
En fait, de 2010 à 2018, la population des Ouïghours a augmenté de 10,17 millions de personnes à 12,71 millions, soit une croissance de 25%, ce qui est considérablement élevée que celle de l’ensemble de la population du Xinjiang, soit 14%.
Face aux rumeurs et calomnies, la Chine a toutes les raisons de réagir, afin de défendre sa souveraineté, sa dignité et son image.
Les fake news sont dangereuses. Il est regrettable de voir que de fausses vidéos prétendant montrer des Ivoiriens agressés au Niger ont provoqué des affrontements violents. Tout le monde doit s’opposer contre la fabrication et la diffusion des fausses informations.
L’objectif des efforts chinois visant à renforcer et à améliorer la communication internationale n’est pas seulement de « montrer une image positive » du pays, mais de présenter une vraie Chine de façon globale et à multiples niveaux.
La Chine est un grand pays en développement avec une superficie de plus de 9,6 millions de kilomètres carrés et une population de plus de 1,4 milliard de personnes. Son développement n’est pas forcément équilibré, tant entre les différentes régions qu’entre les zones urbaine et rurale. Des amis étrangers ont du mal à comprendre la Chine de manière intégrale et précise. Par exemple, certains qui ont visité de grandes villes comme Beijing, Shanghai et Guangzhou pensent que la Chine est déjà un pays développé. Or, ils ne savent pas que c’est jusqu’à l’année dernière que nous avons accompli la tâche historique de faire sortir 100 millions de ruraux de la pauvreté en huit ans. Ils ne savent non plus que les Chinois doivent encore beaucoup travailler pour le redressement des zones rurales. Un autre exemple, des amis qui n’ont jamais visité la Chine gardent encore des idées obsolètes sur la politique, l’économie, la société et la culture de la Chine d’il y a plus de 40 ans, où la politique de réforme et d’ouverture n’avait même pas été lancée.
Les efforts visant à renforcer et à améliorer la communication internationale sont nécessaires pour présenter la Chine de façon globale, tous azimuts et multidimensionnelle. Cela permet d’autant plus de mieux promouvoir la connaissance mutuelle entre le peuple chinois et les autres peuples du monde, de renforcer la coopération amicale entre la Chine et les autres pays et de contribuer à la construction d’une communauté d’avenir partagé pour l’humanité.