Journée mondiale de l’environnement : Jean-Luc Assi appelle à l’adoption de ‘‘la pensée verte’’

Le ministre Jean-Luc Assi (au centre) avec les agents de son ministère et des partenaires techniques et financiers. (DR)
Le ministre Jean-Luc Assi (au centre) avec les agents de son ministère et des partenaires techniques et financiers. (DR)
Le ministre Jean-Luc Assi (au centre) avec les agents de son ministère et des partenaires techniques et financiers. (DR)

Journée mondiale de l’environnement : Jean-Luc Assi appelle à l’adoption de ‘‘la pensée verte’’

Le 05/06/21 à 12:53
modifié 05/06/21 à 12:53
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable a lancé cet appel, le 4 juin, à l’hôtel du District au Plateau.
J’en appelle à l’adoption de « La pensée verte » ; le 5 juin de chaque année. Ce concept, en lien avec la restauration des écosystèmes, peut prendre de nombreuses formes. Entre autres, planter des arbres, verdir les villes, réaménager les jardins, changer les régimes alimentaires ou assainir les fleuves et les côtes ».

Jean Luc Assi, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a lancé cet appel, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 4 juin à l’hôtel du District, au Plateau. Autour du thème « Restaurer les écosystèmes » avec pour slogan national « Ensemble, redonnons vie à la nature ».

Cette cérémonie a réuni des membres du gouvernement, des représentants du Système des Nations unies , de la coopération bilatérale, directeurs généraux, directeurs centraux et chefs de service. Le ministre Jean-Luc Assi a ajouté que le vœu qui tient le plus au cœur du Président de la République, Alassane Ouattara, est de voir l’émergence de l’Ivoirien nouveau, c’est-à-dire un Ivoirien éco-citoyen, dont les gestes les plus infimes tendent à préserver son environnement et restaurer son écosystème, chaque jour et partout où il est dégradé.

Se prononçant sur le choix du thème de cette Journée mondiale de l’environnement, Jean Luc Assi s’en est réjoui, d’autant plus qu’elle permet de jeter les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux citoyens, entreprises, collectivités et aux agriculteurs, le sens de leurs responsabilités dans la protection et la préservation de l’environnement.

Le ministre n’a pas manqué de déplorer qu’en Côte d’Ivoire, les activités agricoles, les aménagements divers, l’urbanisation, l’exploitation forestière et minière mettent à mal les écosystèmes, habitats et les différents éléments de la biodiversité. « A ce jour, le pays ne dispose plus que d’environ trois millions d’hectares de forêts ; soit près de 90 % de moins qu’au début des années 1960 », a-t-il souligné.

Pour endiguer ce phénomène, le premier responsable de l’Environnement a laissé entendre que de nombreuses actions en matière de restauration des écosystèmes, notamment le lancement du projet «Approche de durabilité et de mise à l’échelle pour la transformation, la gestion, la restauration et la conservation des paysages forestiers et la biodiversité en Côte d’Ivoire» ont été initiées.

Objectif, restaurer les paysages forestiers presque réduits à néant par l’action de l’Homme. La création, récente, du Parc national de Mabi-Yaya et le processus en cours pour le classement de l’Aire marine protégée de Grand Béréby, entrent dans ce cadre.

Angèle Luh, représentante de l’Onu environnement, a pour sa part exhorté les gouvernements, les entreprises, la société civile à unir leurs forces pour soigner la terre. « En restaurant les écosystèmes, nous pouvons induire la transformation qui contribuera à la réalisation de tous les Objectifs de développement durable. La tâche est, certes, monumentale. Il faut replanter et protéger nos forêts, nettoyer les fleuves et les mers », a-t-elle conseillé.

La célébration de la Journée mondiale de l’environnement a été marquée, en Côte d’Ivoire, par la décoration de 20 agents et 5 partenaires techniques et financiers pour leur dévouement au service de la promotion de l’environnement dans le pays.

La Quinzaine de l’environnement sera marquée par la caravane de sensibilisation dans la ville précédée d’une marche écologique initiée par les organisations de la société civile et les Ong, la participation du Minedd à « La Nuit de l’écologie africaine », initiative d’un groupement d’Ong, de journalistes écologistes ouest-africains comme pour accompagner les actions des gouvernants en matière de transition écologique et d’adaptation aux changements climatiques.


Le 05/06/21 à 12:53
modifié 05/06/21 à 12:53