Guéyo : Un département sans eau et routes

Le calvaire des usagers sur l’axe Kpayorognoa et Guéyo. (DR)
Le calvaire des usagers sur l’axe Kpayorognoa et Guéyo. (DR)
Le calvaire des usagers sur l’axe Kpayorognoa et Guéyo. (DR)

Guéyo : Un département sans eau et routes

Le 05/06/21 à 12:07
modifié 05/06/21 à 12:07
Guéyo ! Le département, on peut le dire, porte mal son statut. Riche en cacaoculture et d’autres cultures, dont le palmier à huile, la bourgade située au sud-ouest du pays souffre d’infrastructures. Difficile d’abord d’y accéder.

A cinq km de la ville, en provenance de Kpayorognoa, un étang hostile attend tout passager. Un calvaire ! Cyclistes, motocyclistes et surtout les véhicules font une halte obligatoire pour subir le purgatoire. Ensuite, une fois parvenu à Guéyo, difficile aussi d’y circuler. Les routes de cette ville très arpentée se laissent difficilement emprunter par les véhicules.

Frappé d’une faiblesse chronique de débit, le château d’eau de Guéyo n’existe que de nom. L’eau courante reste une denrée rare pour la population qui a recourt à l’eau de puits, y compris dans les hôtels.

Séparée de 67 km de Lakota, de 62 km de Gagnoa, de 69 km de Soubré et de 105 km de Sassandra, la circonscription est aussi au carrefour d’ambitions politiques. A la croisée des chemins, Guéyo est aussi à la croisée de luttes politiques. Comme le montre la bataille qui a démarré hier, en vue des législatives partielles.

De notre envoyé spécial à Guéyo


Le 05/06/21 à 12:07
modifié 05/06/21 à 12:07