Formation professionnelle : Ange Léonid Barry-Battesti prend des engagements
A la cérémonie d’ouverture, Ange Léonid Barry-Battesti, Secrétaire général du Fdfp s’est engagé à œuvrer de sorte à faire de cette structure, une institution de référence.
« Je voudrais vous rassurer de notre engagement à travailler en relation avec le gouvernement pour faire du Fdfp un outil de développement au service de l’économie de notre pays. Le Fdfp est au travail. Les actions significatives menées depuis 2019 en faveur de la normalisation des activités et du financement de la formation professionnelle en Côte d’Ivoire ces deux (02) dernières années, sont déjà un gage de notre implication effective », a-t-il soutenu. Avant d’ajouter : « Je pus vous assurer que le dispositif de financement des actions de formation professionnelle reste à portée de main pour ouvrir tous les chantiers qui participeront au repositionnement de la Côte d’Ivoire en tant que référence de la formation professionnelle, aussi bien dans la sous-région qu’à l’international. »
Le Secrétaire général du Fdfp a indiqué que face à un monde de la formation professionnelle en profonde mutation, la compétence est d’abord la première protection contre le chômage, la condition de la performance individuelle et collective. « Si, selon plusieurs études convergentes, environ 10 à 20% des emplois sont menacés de disparition par l’automatisation des tâches (robotisation et digitalisation), autant d’emplois seront créés et 50% seront profondément transformés dans les dix ans qui viennent », a-t-il insisté.

Pour sa part, Silué Goua, chef de département développement externe du Fdfp, a fait ressortir dans une présentation toutes les actions réalisées de 2019 à 2020 par le Fdfp.
Il a relevé quelques mesures prises cette année en faveur des cabinets de formation. A savoir, la signature des lettres d’habilitation après 12 mois d’interruption, le prolongement de la durée de validité de l’habilitation sur deux exercices, le renforcement des effectifs pour la célérité du traitement des dossiers.
A cela s’ajoute, l’incitation à la création de cabinets à l’intérieur du pays par l’accroissement des financements en direction des territoires ; la création de nouvelles opportunités en termes de marchés pour les cabinets avec notamment, l’Ami et l’instauration des rencontres avec les faitières des cabinets.
Il a aussi noté que depuis 2019, le renouvellement des cabinets de formation évolue de manière croissante avec 652 cabinets en 2019, 696 en 2020 et 706 cabinets en 2021. En outre, le nombre de nouveaux cabinets habilités est de 84 en février 2021.
Pour lui, l’accroissement des demandes de renouvellement est le signe de la confiance des opérateurs dans la reprise des activités du Fdfp. Il a indiqué à propos des Agréments des plans de formation, que le nombre de cabinets bénéficiaires en 2019 était de 697 pour un montant total de 18 420 830 795 FCfa. Et en 2020, de 735 pour un montant de 17 847 611 070 FCfa. Il a aussi noté un accroissement du budget alloué au remboursement avec une rallonge de 700 millions en 2019.
Le chef de département développement externe du Fdfp a par ailleurs annoncé, en termes de perspectives, que sa structure compte désormais adopter une démarche qualité dans les conduites de ses actions, mettre en place une démarche qualité (projet de certification selon la norme ISO 9001 version 2015), mettre en place un processus de labélisation des prestataires de formation et mettre en place la procédure de la gestion informatique.