Inclusion financière : Le ministre Mamadou Touré expose la stratégie du gouvernement
« De plus, parmi ceux qui possèdent un compte, très peu parviennent à épargner régulièrement », a regretté le ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique. Et d’indiquer que les « décideurs politiques, acteurs du secteur financier privé, partenaires au développement et acteurs de société civile sont appelés à agir pour briser les barrières à l’inclusion financière ».
A l’en croire le gouvernement est pleinement conscient de cette situation, et s’est engagé à prendre des mesures concrètes pour inverser cette tendance. « Car, sans épargne, il est difficile pour les jeunes et les femmes d’investir dans leur avenir, de financer des projets personnels ou de se prémunir contre les aléas de la vie », a déploré Mamadou Touré.
« Notre ambition est donc de briser toutes les barrières à l’inclusion financière pour que chaque citoyen ivoirien, chaque habitant de la Côte d’Ivoire, indépendamment de son âge ou de son genre, ait accès aux opportunités économiques », a proposé le ministre.
A cet effet, la stratégie du gouvernement repose sur plusieurs axes, notamment l’accès aux services financiers de base ; la promotion de la finance digitale à travers l’utilisation des technologies digitales ; le financement des projets portés par les jeunes et les femmes ; le renforcement des capacités à travers des formations et des programmes d’accompagnement ; l’encouragement de l’entrepreneuriat social et solidaire à travers des iniatives telles que les Associations villageoises d’Epargne et de Crédits (Avec) », a fait savoir Mamadou Touré.
Au niveau de son département ministériel, les initiatives pour renforcer l’inclusion financière des jeunes, les encourager à épargner et à investir dans des projets qui créent de la valeur sont inscrites dans les programmes d’entrepreneuriat. Ainsi, plusieurs guichets de financement tenant compte des besoins spécifiques des jeunes sont déployés par l’Agence Emploi Jeunes à travers des partenariats avec des institutions financières. « Ces financements, accordés sous forme de prêts, de microcrédits ou de subventions, permettent aux jeunes et aux femmes d’acquérir les moyens nécessaires pour lancer ou renforcer leurs activités économiques », a déclaré le ministre. Pour lui, cette inclusion financière est bien plus qu’une question de services bancaires ; elle constitue un véritable tremplin vers l’autonomie économique et l’émancipation sociale.
En sa qualité de ministre de la Promotion de la Jeunesse, il a réaffirmé son engagement à renforcer les actions et poursuivre les réformes pour offrir un avenir rempli de perspectives et les moyens concrets d’y parvenir. Lors de la cérémonie d’ouverture, la Commissaire générale du Salon, Léticia N’Cho-Traoré a lancé un appel à tous ceux qui hésitent encore à se lancer dans l’épargne. « Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment. Il faut juste démarrer », a-t-elle dit à l’occasion de l’ouverture du Salon le mardi 12 novembre 2024. Et d’inviter les parties prenantes à participer aux panels, à prendre d’assaut les stands des partenaires et à participer aux différentes master classes. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Nasseneba touré, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant, de Francesca Di Mauro ; Belmonde Dogo, Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté ; ambassadrice de l’Union européenne en Côte d’Ivoire ; de Paul Harry Aithnard, Directeur général de Ecobank, co-host de l’évènement.