Sensibiliser les collectivités territoriales ainsi que les parties prenantes à s'intéresser à l’écotourisme, outil de développement inclusif communautaire. Tel est l’objectif général de la 4e édition des Journées nationales de l’écotourisme qui s’est déroulée à Jacqueville.

Initiative du Réseau ivoirien du tourisme et de l’agro-écotourisme (Retaci), l'édition de cette année avait pour thème « Ecotourisme, vecteur de développement communautaire pour une croissance inclusive ».

Les assises de Jacqueville ont enregistré la présence des autorités préfectorales, de plusieurs directeurs départementaux du tourisme, du président de l’Association des hôteliers de Jacqueville.

Selon le président du Retaci, Gougou Kouadio Marcel, l’enjeu était d’expliquer ce qu'est l’écotourisme, son importance, identifier les véritables faiblesses du développement d’écotourisme et de proposer des solutions pratiques visant à le booster tant au plan national qu'international.

« L’écotourisme est une forme de tourisme dans laquelle souvent l’accueil des visiteurs est géré directement par la population locale. Il permet à la communauté locale de contrôler, de façon significative, son développement et sa gestion tout en y étant impliquée, quand on sait qu'une proportion importante des bénéfices reste sur place », a-t-il expliqué.

Des experts, notamment Silué Yacouba, spécialiste en décentralisation ; Martial Oniano, consultant tourisme et hôtellerie ; Dr Kouassi Joseph Konan, enseignant-chercheur et sous-directeur de la qualité et du développement durable, ont tour à tour détaillé au public les avantages d’impliquer les communautés locales dans les projets touristiques du terroir.

« Économiquement parlant, il est un véritable atout pour les populations locales. Il apporte des revenus supplémentaires et permet d’améliorer ou de protéger leurs atouts tant culturels que naturels », ont-il dit, en substance.