Les femmes du village d’Adiopodoumé, dans la commune de Songon, âgées de 23 ans et plus ont été dépistées gratuitement les vendredi 21 et samedi 22 mai, contre le cancer du col de l’utérus. C’est une initiative de la Formation sanitaire urbaine à base communautaire (Fsucom) du village, en partenariat avec l’Ong ‘’Main d’Afrique’’.

Selon le président du Conseil d’administration de la Fsucom d’Adiopodoumé, Gomis Aké, le but de ces deux journées de dépistage gratuit est d’aider les femmes de ce village à connaître leur statut par rapport au cancer du col de l’utérus. De sorte que celles qui présentent les signes puissent être prises en charge pendant qu’il est encore temps.

« Au-delà du Covid-19, il y a bien d’autres maladies telles que le cancer du col de l’utérus qui tuent à petit feu. Ici à Adiopodoumé, nous avons enregistré ces dernières années plusieurs cas de décès dus à cette maladie par ignorance. Le Conseil d’administration a donc décidé d’initier ces deux journées de dépistage afin de permettre aux femmes du village de connaître leur situation par rapport à cette maladie et éventuellement faire appel à des spécialistes si ces cas étaient avérés. Ce, afin que nous puissions les traiter », a expliqué le Pca de la Fsucom.

A l’en croire, sur les 160 personnes dépistées, 60 présentent les symptômes de la maladie. « Il leur a été conseillé d’aller voir des spécialistes pour des analyses plus poussées. C’est à prendre au sérieux », a-t-il déclaré. Avant d’exprimer sa gratitude à l’Ong ‘’Main d’Afrique’’ pour son appui financier qui a permis l’organisation de cette séance de dépistage.

« En effet, les intrants et la prestation du personnel de santé qui procède au dépistage sont pris en charge par l’Ong ''Main d’Afrique''. Nous saluons cet appui qui est capital pour nous car c’était le volet le plus difficile... », a-t-il poursuivi.

Au nom de Mme Koïta Assétou née Kaboré, présidente de l’Ong ‘’Main d’Afrique’’, Kouassi Serge, son secrétaire général chargé des projets, a indiqué que cette Ong, créée en 2016, s’est fixée pour objectif principal de soutenir les femmes et les enfants.

« C’est dans ce cadre que s’inscrit notre appui à la Fsucom d’Adiopodoumé. Le cancer du col de l’utérus touche beaucoup de femmes. Nous avons donc jugé bon de prendre part à cette activité en appuyant la structure sanitaire qui a organisé cette activité. Et nous sommes satisfaits de l’engouement. C’est une réussite », a-t-il affirmé.