Hommage au Pr Adonis-Koffy : Ses collègues plaident pour que l’Unité de néphrologie pédiatrique porte son nom

Le Pr Lasme-Guillao, chef du service de pédiatrie néonatologie, en blanc à gauche, le DG du chu de Yopougon (2) Deka Paulin, au centre, l’Inspecteur général de la santé, Dr Ablé Ambroise,le représentant du directeur de l’Insp, Pr Yavo Williams et le président de l'Apemar, Kouassi Bernard à droite (MA.A)
Le Pr Lasme-Guillao, chef du service de pédiatrie néonatologie, en blanc à gauche, le DG du chu de Yopougon (2) Deka Paulin, au centre, l’Inspecteur général de la santé, Dr Ablé Ambroise,le représentant du directeur de l’Insp, Pr Yavo Williams et le président de l'Apemar, Kouassi Bernard à droite (MA.A)
Le Pr Lasme-Guillao, chef du service de pédiatrie néonatologie, en blanc à gauche, le DG du chu de Yopougon (2) Deka Paulin, au centre, l’Inspecteur général de la santé, Dr Ablé Ambroise,le représentant du directeur de l’Insp, Pr Yavo Williams et le président de l'Apemar, Kouassi Bernard à droite (MA.A)

Hommage au Pr Adonis-Koffy : Ses collègues plaident pour que l’Unité de néphrologie pédiatrique porte son nom

Le 23/05/21 à 19:06
modifié 23/05/21 à 19:06
Une journée portes ouvertes a été initiée le samedi 22 mai 2021, par l’Unité de néphrologie pédiatrique (Unp) à l’Institut national de santé publique (Insp), sis à Adjamé, en prélude à l’anniversaire du décès du Pr Adonis-Koffy.

Au cours de cette journée, Pr Lasme-Guillao, chef du service de pédiatrie néonatologie, du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon, rendant un hommage à l’illustre disparue, à son époux et à son fils arrachés à l’affection des siens, a émis le vœu que l’Unité de néphrologie pédiatrique soit baptisée du nom du Pr Adonis Koffy. Car soutient-elle, Pr Adonis a été la pionnière et son nom doit rester dans l’histoire. Avant d’ajouter que de nombreux défis restent encore à surmonter.

La cérémonie a également été marquée par plusieurs témoignages des patients du Pr Adonis. Des mots de reconnaissance à son endroit pour son combat celui de sauver des vies, notamment celles des tout-petits.

Le président de l’Association des parents d’enfants malades du rein (Apemar), Kouassi Bernard, a rappelé des vertus qu’incarnaient le Pr Adonis, à savoir la générosité, l’humanisme, la magnanimité, etc. « La générosité du docteur était sans limite », fait-il remarquer, soulignant qu’elle était prête à tout pour aider.

En dépit de cette disparition ô combien pénible, il faut continuer d’avancer. C’est en substance le message qu’il portait. « Il nous faut continuer l’œuvre qu’elle a commencée », a indiqué M. Kouassi.

Le représentant du directeur de l’Insp, Pr Yavo Williams a rendu un vibrant hommage à la disparue et a exhorté chacun à entretenir l’héritage laissé par cette dernière, notamment cette quête de sauver des vies. Indiquant que la regrettée continuera de là où elle est d’insuffler sa vision à son équipe.

les membres de l’Association des parents d’enfants malades du rein, amis et parents tous présents pour un hommage à l'illustre disparue (MA.A)
les membres de l’Association des parents d’enfants malades du rein, amis et parents tous présents pour un hommage à l'illustre disparue (MA.A)



Le directeur du Chu de Yopougon, Deka Paulin Christian, à l’endroit des autorités, a lancé un cri de cœur partagé par ses collaborateurs et l’Apemar, celui de la subvention des soins. « C’est la seule unité qui traite des questions de reins des tout-petits. Il faut que l’Etat subventionne les soins comme c’est le cas pour la dialyse des adultes », a-t-il plaidé.

Quant à l’Inspecteur général de la santé, Dr Ablé Ekissi Ambroise, représentant le ministre de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, il a félicité les collaborateurs du Pr Adonis en leur demandant de continuer dans cet élan. « La meilleure façon de lui rendre hommage, c’est de faire de cette unité un centre de dialyse d’excellence », a-t-il conseillé.

Pour lui, elle vivra toujours car « nous serons reconnaissants des œuvres qu’elle a accomplies ». Le Dr Ablé Ambroise a affirmé que les maladies des reins constituent un problème de santé publique.

Poursuivant, il a déclaré qu’« en 2016, la Côte d’Ivoire comptait plus de 500 patients traités par hémodialyse dont 44 enfants ». Il a fait part de la volonté de la tutelle d’apporter son apport dans cette lutte.

« Le ministère de la Santé, conscient du fait que les enfants n’ont pas toujours bénéficié des efforts nécessaires pour l’amélioration de la prise en charge des affections rénales au même titre que les adultes, voudrait rattraper cet effort », dit-il. Aussi, il a rassuré que les doléances émises seront transmises à la tutelle.

Notons que l’Unité de néphrologie pédiatrique a été créée sur la base d’une convention tripartite entre le Chu de Yopougon, la Fondation Orange Côte d’Ivoire-Telecom (Focit) et l’Association des parents d’enfants malades du rein (Apemar). Cette Unité a été inaugurée le 27 septembre 2008. En raison de la réhabilitation du Chu de Yopougon, elle est relocalisée dans les locaux de l’Insp.

Le 23/05/21 à 19:06
modifié 23/05/21 à 19:06