Bombardement du camp militaire français de Bouaké: Condamné en France, le colonel Ouéi Patrice clame son innocence

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Bombardement du camp militaire français de Bouaké: Condamné en France, le colonel Ouéi Patrice clame son innocence

Le 22/05/21 à 08:26
modifié 22/05/21 à 08:26
Le colonel Ouei Patrice, l’un des condamnés, dans l’affaire du bombardement du camp militaire français en 2004, affirme qu’il ne faisait pas partie des pilotes qui étaient dans l’avion de chasse qui a procédé à l’opération. Son avocat, Me Dago Pierre qui était face à la presse, hier, à la Maison de la Presse au Plateau, a rejeté du revers de la main la décision de la Cour d’assises de Paris qui a condamné son client à la prison à perpétuité.
En plus du fait que son client ne fasse pas partie de l’équipage de l’avion qui a bombardé le camp français, selon son avocat, le militaire de l’aviation militaire ivoirienne affirme qu’il n’a jamais reçu de convocation pour aller se défendre au cours du procès, alors que les autorités «savent pertinemment qu’il réside à Abidjan». Il assure, en outre, que la justice française ne rapporte pas la preuve établissant clairement » qu’il a reçu une convocation.
«J’ai l’honneur de vous informer que mon client entend former opposition contre ce jugement, lequel jusqu’à preuve du contraire, ne lui a pas encore été signifié et qui le condamne malheureusement à perpétuité», a déclaré Me Dago.
Le colonel ivoirien demande donc que «ce procès s’ouvre à nouveau pour que la vérité éclate au grand jour », a déclaré le conseil du condamné. Sauf qu’il doit d’abord se constituer en prisonnier en France, selon les règles des juridictions françaises. Mais, là encore l’avocat qui prétend que son client n’est pas sûr d’avoir de réelles garanties, n’est pas sûr d’opter pour cette voie.
L’avocat assure, en fin de compte qu' il y va de l’intérêt de son client d’être entendu dans cette affaire afin qu’il puisse apporter au tribunal «les preuves qui lui permettront de contester le bien-fondé de cette décision ».
Le 22/05/21 à 08:26
modifié 22/05/21 à 08:26