Venance Konan, actuel Directeur général de Fraterité Matin
Hommage à Fologo/Venance Konan : "Le baobab de Fraternité Matin s’est couché"
Le souvenir de l’œuvre impérissable de Laurent Dona Fologo restera à jamais gravé dans le cœur et l’esprit des Ivoiriens, et particulièrement des travailleurs de Fraternité Matin. Hier, dans l’oraison qu’il a prononcée lors de la cérémonie d’hommage à LDF sur la place qui porte son nom dans l’enceinte du journal gouvernemental, le directeur général de Fraternité Matin, Venance Konan, a insisté sur l’empreinte indélébile qu’a laissée le premier rédacteur en chef du quotidien national dans la maison.
« Le 5 février 2021, un baobab s’est couché. Laurent Dona Fologo, notre baobab, le baobab de Fraternité Matin s’est couché », a dit Venance Konan, la voix lourde . Rappelant que le journaliste, homme politique, ministre, ministre d’État, président du Conseil économique et social qu’était LDF, a eu une vie si riche, si pleine et souvent mouvementée qu’il faudrait plusieurs cérémonies d’hommage pour restituer toutes les coutures de sa personnalité multidimensionnelle.
Pour le directeur général de Fraternité Matin, Fologo était surtout un homme exceptionnel, qui a porté haut les couleurs de la Côte d’Ivoire et les valeurs phares de paix, de tolérance et de dialogue prônées par son mentor, le Président Félix Houphouët-Boigny. « Si nous sommes encore là aujourd’hui, si Fraternité Matin est encore présent, 57 ans après, et garde sa place de leader de la presse écrite en Côte d’Ivoire et ailleurs autour de nous, c’est en grande partie grâce aux fondations solides posées par son premier rédacteur en chef devenu plus tard directeur du journal, puis ministre de tutelle », a mis en lumière Venance Konan. Avant d’ajouter, au nom de l’ensemble des travailleurs de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (Snpeci), « merci pour cette abnégation au travail et ce culte de l’excellence qui doivent plus que jamais servir d’exemple et de boussole aux nouvelles générations ».
Revenant sur la carrière politique de l’illustre disparu, Venance Konan s’est souvenu d’un ‘‘dinosaure’’ du marigot politique ivoirien, qui a marqué son temps par sa loyauté et son humanisme, deux qualités rares en la matière sous les tropiques. « La loyauté de LDF envers son mentor, le Président Houphouët-Boigny, est proverbiale. Fidèle parmi les fidèles du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, LDF a été de tous les combats d’Houphouët-Boigny, n’hésitant pas à monter au créneau pour défendre ce qu’il pensait être la volonté du Père », a-t-il témoigné.
Humain et généreux, Fologo l’était aussi et surtout. « C’était un homme d’une grande générosité capable de donner jusqu’à sa dernière chemise, sans se soucier de lui-même. Volant au secours de la veuve et de l’orphelin, sa maison de la Riviera Golf était souvent pleine de personnes en quête de soutien. Et Fologo tenait à recevoir tout le monde parfois jusque tard dans la nuit », a confié le patron de l’organe de presse gouvernemental.
Grand serviteur de l’État, témoin singulier de l’histoire de la Côte d’Ivoire, LDF était également un homme de synthèse, un homme du verbe et d’action, dont la vie et l’œuvre demeureront comme un livre ouvert. « En saluant avec respect la mémoire de ce ‘‘baobab’’, j’aimerais, en ces moments d’épreuve, réitérer l’expression affectueuse de ma profonde compassion et de celle du groupe Fraternité Matin à l’ensemble de la grande famille, à son épouse et à ses enfants et petits-enfants. Puisse la terre de ses ancêtres, à Péguékaha par Sinématiali lui être légère », a conclu Venance Konan.
Pour le directeur général de Fraternité Matin, Fologo était surtout un homme exceptionnel, qui a porté haut les couleurs de la Côte d’Ivoire et les valeurs phares de paix, de tolérance et de dialogue prônées par son mentor, le Président Félix Houphouët-Boigny. « Si nous sommes encore là aujourd’hui, si Fraternité Matin est encore présent, 57 ans après, et garde sa place de leader de la presse écrite en Côte d’Ivoire et ailleurs autour de nous, c’est en grande partie grâce aux fondations solides posées par son premier rédacteur en chef devenu plus tard directeur du journal, puis ministre de tutelle », a mis en lumière Venance Konan. Avant d’ajouter, au nom de l’ensemble des travailleurs de la Société nouvelle de presse et d’édition de Côte d’Ivoire (Snpeci), « merci pour cette abnégation au travail et ce culte de l’excellence qui doivent plus que jamais servir d’exemple et de boussole aux nouvelles générations ».
Revenant sur la carrière politique de l’illustre disparu, Venance Konan s’est souvenu d’un ‘‘dinosaure’’ du marigot politique ivoirien, qui a marqué son temps par sa loyauté et son humanisme, deux qualités rares en la matière sous les tropiques. « La loyauté de LDF envers son mentor, le Président Houphouët-Boigny, est proverbiale. Fidèle parmi les fidèles du Père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, LDF a été de tous les combats d’Houphouët-Boigny, n’hésitant pas à monter au créneau pour défendre ce qu’il pensait être la volonté du Père », a-t-il témoigné.
Humain et généreux, Fologo l’était aussi et surtout. « C’était un homme d’une grande générosité capable de donner jusqu’à sa dernière chemise, sans se soucier de lui-même. Volant au secours de la veuve et de l’orphelin, sa maison de la Riviera Golf était souvent pleine de personnes en quête de soutien. Et Fologo tenait à recevoir tout le monde parfois jusque tard dans la nuit », a confié le patron de l’organe de presse gouvernemental.
Grand serviteur de l’État, témoin singulier de l’histoire de la Côte d’Ivoire, LDF était également un homme de synthèse, un homme du verbe et d’action, dont la vie et l’œuvre demeureront comme un livre ouvert. « En saluant avec respect la mémoire de ce ‘‘baobab’’, j’aimerais, en ces moments d’épreuve, réitérer l’expression affectueuse de ma profonde compassion et de celle du groupe Fraternité Matin à l’ensemble de la grande famille, à son épouse et à ses enfants et petits-enfants. Puisse la terre de ses ancêtres, à Péguékaha par Sinématiali lui être légère », a conclu Venance Konan.