17 mai : Journée Mondiale contre l'hypertension

Une personne faisant prendre sa tension. (DR)
Une personne faisant prendre sa tension. (DR)
Une personne faisant prendre sa tension. (DR)

17 mai : Journée Mondiale contre l'hypertension

Le 17/05/21 à 11:48
modifié 17/05/21 à 11:48
Ce 17 mai est célébré la Journée mondiale contre l’hypertension. C'est le 14 mai 2005 qu'a été décrétée la Journée mondiale de l'hypertension artérielle par la Ligue mondiale contre l'hypertension.

Le but de la Journée mondiale de l'hypertension artérielle est de communiquer au public l'importance de l'hypertension et la gravité de ses complications médicales, et de fournir de l'information sur sa prévention, sa détection et son traitement.

Longtemps silencieuse, l’hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales... Il y a hypertension artérielle lorsque la force du sang contre les parois des vaisseaux sanguins est trop élevée. L’hypertension artérielle peut endommager des organes vitaux comme le coeur, le cerveau ou les reins.

L’hypertension en chiffres

"Un milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde (40 % dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement). Mais dès 2025, à cause du vieillissement de la population et de l’évolution de mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité, nous compterons 1,5 milliard de malades. Et la France n’est pas épargnée par ce phénomène".

L’hypertension en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire, à l'instar des autres pays d’Afrique, est confrontée à un fort taux d’augmentation des maladies non transmissibles, notamment le diabète et l’hypertension artérielle. Elles sont en net progression en Afrique.

Selon la dernière enquête nationale sur la prévalence et les caractéristiques, l’hypertension artérielle dépasse désormais les 39 %. La situation est de plus en plus inquiétante dans un contexte où la majeure partie des patients malades ignorent leurs maladies et ne sont pas suffisamment sensibilisés et éduqués.

A cela s’ajoutent l’insuffisance de structures de santé avec des plateaux techniques adaptés, et le nombre réduit de professionnels de santé spécialisés dans la prise en charge de ces maladies.


Le 17/05/21 à 11:48
modifié 17/05/21 à 11:48