13 mai : Journée mondiale de l'ingénierie pour l'avenir

Les secrets d'ingénierie. (DR)
Les secrets d'ingénierie. (DR)
Les secrets d'ingénierie. (DR)

13 mai : Journée mondiale de l'ingénierie pour l'avenir

Le 13/05/21 à 10:38
modifié 13/05/21 à 10:38
Le 13 mai est célébré la Journée mondiale de l’ingénierie pour l’avenir. Le but de la journée est de sensibiliser l'opinion publique aux diverses opportunités existant dans les différents domaines technologiques et enrayer la chute continuelle des inscriptions dans les filières technique, informatique et scientifique...

Les sciences de l’ingénieur sont un des domaines d’excellence de l’enseignement supérieur. Elles permettent aujourd’hui à des milliers d’ingénieurs de travailler dans des domaines aussi variés comme le génie civil, l’informatique, l’aéronautique, l’agronomie, l’électronique, les transports, la santé, l’énergie, l’intelligence artificielle ou la défense.

Quel est l'impact de l'ingénierie sur le développement de l'Afrique ?

Le continent africain est en mal d'ingénieurs. Loin d'être une fatalité, différents États sont à la recherche de solutions pour attirer toujours plus de vocations. Dans les faits, les chiffres sont alarmants : seules sept écoles sont reconnues par la Conférence des grandes écoles en France.

Selon l'Unesco, « on estime que 2,5 millions de nouveaux ingénieurs et techniciens sont nécessaires en Afrique subsaharienne pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement de l'accès à l'eau potable et de l'assainissement. »

À titre de comparaison, « en Namibie, au Zimbabwe et en Tanzanie, il y a un ingénieur qualifié pour une population de 6 000 personnes – par rapport à un ingénieur pour 200 personnes en Chine ».

Les conséquences sont en train d'impacter durablement la croissance de l'Afrique, notamment sur le développement économique et social. Pour soutenir la croissance continentale, il paraît donc primordial d'investir dans les compétences et les talents des jeunes africains dans l'ensemble des secteurs de création de valeurs.

Le transfert de compétences et les échanges entre experts africains sont donc cruciaux et participent à la création d'infrastructures pour réduire la pauvreté.


Le 13/05/21 à 10:38
modifié 13/05/21 à 10:38