La ville de Kossou confrontée également à d’autres difficultés

La route menant à Kossou en état de dégradation avancée. (Photo : Joséphine Kouadio)
La route menant à Kossou en état de dégradation avancée. (Photo : Joséphine Kouadio)
La route menant à Kossou en état de dégradation avancée. (Photo : Joséphine Kouadio)

La ville de Kossou confrontée également à d’autres difficultés

Le 10/05/21 à 11:20
modifié 10/05/21 à 11:20
Les coupures récurrentes de courant ne sont pas le seul problème qui mine le quotidien de la population de Kossou. Il y a également un véritable problème d’adduction d’eau. En effet, selon la population, il n’y a pas d’eau dans les robinets depuis près de cinq ans.

Dans la ville, des bidons d’eau sont entassés à plusieurs endroits, d’autres disposés aux alentours du barrage. Pour avoir accès à l’eau, plusieurs propositions s’offrent aux populations : les quelques forages existants, le lac et les citernes d’eau déployées par la Sodeci.

Le sous-préfet de cette localité, Boty Bi Yao Hervé, plaide pour qu’une solution soit rapidement trouvée. « Nous dormons sous l’eau, mais nous n’avons pas d’eau à boire », déplore l’adjoint du chef, Kouadio Emmanuel attristé. Lui aussi souhaite vivement qu’une solution idoine soit trouvée. A l’en croire, le château de la localité, construit bien avant le barrage, ne fonctionne plus.

Voie impraticable

Autre problème, l’axe Toumokro-Kossou, la seule voie menant à la localité, est totalement impraticable. Un vrai parcours du combattant pour celui qui s’y rend pour la première fois. Longue d’environ 10 km, elle est fortement dégradée.

L’adjoint du chef fait remarquer que lorsqu’une femme en couches doit être évacuée d’urgence sur le district de Yamoussoukro, il y a une réelle menace pour la santé de la mère et du bébé car on peut mettre des heures pour accéder au tronçon en bon état. Un appel a également été lancé par l’autorité préfectorale de cette belle localité.

Des orpailleurs clandestins en plein boulot. (Photo : Marie-Ange AKPA)
Des orpailleurs clandestins en plein boulot. (Photo : Marie-Ange AKPA)



L’orpaillage clandestin

Une véritable épine Kossou est aussi confrontée, comme plusieurs villes en Côte d’Ivoire, à l’orpaillage clandestin. Quelques femmes s’y adonnent quotidiennement dans l’une des branches du Bandama. Mais cette activité est nuisible pour la santé puisque des riverains utilisent l’eau du lac pour leurs besoins domestiques.

De notre envoyée spéciale à Kossou



Le 10/05/21 à 11:20
modifié 10/05/21 à 11:20