Il est 19h03 minutes lorsque le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba N’Gou, arrive à l’hôpital général d’Adzopé afin de s’imprégner des faits relatifs au décès de Zerbo Habi, en couches. Séance tenante, il tient une réunion d’urgence avec le personnel et une équipe technique sur place.

Après plus d’une heure d’échanges, il envisage de rencontrer également la famille. Mais avant, il fait des clarifications : « Le gouvernement tient à ce que les Ivoiriens se réconcilient avec leur système sanitaire. Nous avons écouté ceux qui étaient là. Nous allons rencontrer la famille et dans les prochains jours, vous aurez des informations sur les dispositions que nous allons prendre ».

Le représentant du gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son objectif, c’est de faire en sorte qu’une telle tragédie n’arrive plus en Côte d’Ivoire.

« Il faut que notre personnel comprenne que nous devons nous mettre véritablement au service de nos parents et se donner pleinement dans le travail que nous avons à faire. Ceux qui ont besoin de formations et d’acquérir des compétences nouvelles en bénéficieront. Mais, il y a aussi la volonté et la motivation que les gens doivent avoir pour pouvoir accomplir leurs tâches. Une perte en vie humaine, c’est un drame », souligne le ministre de la Santé. Autour de 20h, il s’est rendu au domicile de la famille endeuillée, situé au quartier Dioulakro ancien.

L’imam Ouattara Abass a exprimé au ministre la gratitude de toute la communauté présente pour soutenir la famille dans cette douloureuse épreuve. Au demeurant, il précise que « la communauté ne compte pas se venger ». Même si, celle-ci était, quelque peu, remontée, suite à ce décès brusque.

De notre envoyé spécial à Adzopé