Lutte contre la rage : Sidi Touré exhorte les populations à faire vacciner les animaux de compagnie

Le coup d’envoi de la campagne de vaccination a été donné sur ce chien par le ministre Sidi Touré. (DR)
Le coup d’envoi de la campagne de vaccination a été donné sur ce chien par le ministre Sidi Touré. (DR)
Le coup d’envoi de la campagne de vaccination a été donné sur ce chien par le ministre Sidi Touré. (DR)

Lutte contre la rage : Sidi Touré exhorte les populations à faire vacciner les animaux de compagnie

Le 09/05/21 à 15:51
modifié 09/05/21 à 15:51
Le ministre des ressources animales et halieutiques a procédé le vendredi 07 mai, dans les locaux de la direction des services vétérinaires, au lancement officiel de la campagne de vaccination des animaux de compagnie, au titre de l’année 2021.
Dans le cadre de ses visites de prise de contact, dans les structures sous tutelle, initiées depuis quelques jours, Sidi Tiémoko Touré, ministre des Ressources animales et halieutiques, s’est rendu, le vendredi 7 mai, à la Direction des Services vétérinaires, sis à Cocody-Lycée Technique.

Il a profité de l’occasion pour procéder au lancement officiel de la campagne de vaccination des animaux de compagnie, contre la rage, au titre de l’année 2021.

Le ministre a en outre appelé les populations, en particulier, celles qui détiennent des animaux de compagnie à les faire vacciner. Il a en outre, annoncé qu’une campagne intensive d’informations sera lancée, dans les prochaines semaines, sur la nécessité de faire vacciner les animaux de compagnie.

Cette campagne permettra, selon lui, d’orienter les populations, vers les services appropriés. « Beaucoup d’initiatives individuelles existent, mais ne sont pas suffisamment bien structurées pour une bonne prise en charge des animaux de compagnie. Donc nous ferons mieux connaitre ce dispositif national, à l’attention de nos populations, à la faveur de cette campagne vaccinale », a-t-il indiqué.

Le ministre a par ailleurs félicité les agents des services vétérinaires pour leurs efforts en vue de faciliter la gestion de la santé animale en Côte d’Ivoire.

Dr. Kouadio Adaman, directeur des services vétérinaires, a également appelé les détenteurs d’animaux de compagnie à les faire vacciner. Car, dira-t-il, 75% des maladies contractées par l’homme, proviennent des animaux.

« Pour avoir des hommes en bonne santé, il faut que les animaux soient en bonne santé. Il faut que la population comprenne le bien-fondé de la vaccination de leurs animaux. Le coût du vaccin, est de 1000 F pour la rage. C’est assez raisonnable pour la protection de l’animal et de l’homme. », a-t-il insisté. Avant de prévenir : « La rage est une zoonose. Elle ne se guérit pas. Une fois atteinte de la rage, il n’y a aucune autre alternative que la mort de la victime ».

Cette campagne, selon lui, va s’étendre sur les 12 prochains mois sur toute l’étendue du territoire national.

A l’abattoir de Port-Bouët

Avant la Direction des Services vétérinaires, le ministre était à l’abattoir de Port-Bouët. Où il a fait le tour de tout le circuit, après avoir échangé avec les responsables et acteurs exerçant sur ce site.

Cette visite a permis au ministre Sidi Touré de se faire une idée plus nette des conditions de travail de ses collaborateurs à l’abattoir.
Cette visite a permis au ministre Sidi Touré de se faire une idée plus nette des conditions de travail de ses collaborateurs à l’abattoir.



Au terme de sa visite, le ministre s’est dit très satisfait de la manière dont se déroule le travail dans le plus grand abattoir du pays. « Mes collaborateurs font un travail extraordinaire, pour se rassurer que depuis l’entrée des bêtes qui viennent à l’importation sur le territoire ivoirien, jusqu’à leur abattage, à l’abattoir de Port-Bouët, tout le processus, se fait dans des conditions sanitaires de qualité. Je repars très satisfait », s’est-t-il réjoui.

Sidi Touré a en outre, exhorté les populations à éviter les abattages illicites d’animaux. « Il faut suivre la filière et savoir où s’approvisionner pour avoir de la viande de qualité. Il faut fréquenter les abattoirs certifiés. Les abattages illicites exposent aux différentes maladies », a-t-il lancé.

Pour sa part, le directeur de l’abattoir, Dr. Komissiri Dagnogo, a souligné qu’avant la Covid-19, l’on abattait 500 bovins et 200 à 300 petits ruminants par jour, à l’abattoir de Port-Bouët. Mais depuis la survenue de cette pandémie, les chiffres ont baissé.



Le 09/05/21 à 15:51
modifié 09/05/21 à 15:51