Dédouanement des marchandises à la frontière de Noé: Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoirio-nigériane lance un appel au gouvernement

Folarin Gbadamosi Olalekan, président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoiro-nigériane. (DR)
Folarin Gbadamosi Olalekan, président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoiro-nigériane. (DR)
Folarin Gbadamosi Olalekan, président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoiro-nigériane. (DR)

Dédouanement des marchandises à la frontière de Noé: Le Président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoirio-nigériane lance un appel au gouvernement

Le 06/05/21 à 16:52
modifié 06/05/21 à 16:52
Le président de la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale ivoiro-nigériane (CCI-BIN.Ci), Gbadamosi Folarin Olalekan, souhaite qu’un transitaire agréé par l’Etat soit affecté à la frontière ivoiro-ghanéenne de Noé pour aider les commerçants nigérians qui arrivent à effectuer les opérations de dédouanement.

Au cours d’un échange avec la presse le mercredi 5 mai, aux Deux-Plateaux, il a indiqué que cela faciliterait les opérations et permettrait d’éviter les fraudes.

Selon lui, cette tâche est accomplie à ce jour par des bénévoles qui n’ont aucune notion de transit. Conséquence, ils induisent les commerçants en erreur. Ce qui leur crée d’énormes difficultés à la frontière.

Pour remédier à cette situation, la Chambre de commerce et d’industrie bilatérale Ivoiro-nigériane a décidé, avec l’accord du gouvernement, d’ajouter à sa mission initiale, la formation et la sensibilisation à la frontière de Noé, des commerçants nigérians qui entrent en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes depuis quelques mois à la frontière de Noé où nous sommes en train d’abattre un travail extrêmement important. Notre présence à la frontière est bénéfique pour l’Etat ivoirien. Parce que parmi les opérateurs économiques nigérians que nous avons interpellés à la frontière, 80% font du faux », a-t-il déploré. Avant d’ajouter : « Dans la plupart des cas, un car censé transporter des personnes se retrouve avec beaucoup plus de marchandises que de personnes. D’autres sont dans le trafic de mineures. Notre présence à la frontière, depuis deux ans environ, aide l’Etat ivoirien à les démasquer ».

Créée le 8 août 2014, la CCI-BIN.Ci s’est assignée pour mission, selon son président, de booster les relations économiques entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. « La chambre s’est fixée pour objectif d’aider l’Etat et le secteur privé. Aider l’Etat dans le sens où nous devons sensibiliser, informer le secteur privé, afin de l’amener à quitter l’informel pour s'inscrire dans le formel. Ce que nous arrivons à faire avec l’aide de nos deux Etats », a-t-il souligné.

Pour lui, en Côte d’Ivoire, la CCI-BIN.Ci aide les opérateurs économiques nigérians qui souhaitent s’y installer, à le faire sans grande difficulté. En les mettant en contact avec les institutions habilitées. Pareil pour les Ivoiriens qui souhaitent s’implanter au Nigeria.

« Depuis sa création, la chambre a pu aider une trentaine d’entreprises ivoiriennes à s’installer au Nigeria et une quinzaine d’entreprises nigérianes à investir en Côte d’Ivoire. Nous les aidons à faire l’étude de marché et à s’installer », a-t-il expliqué. Ajoutant que le commerce entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria se porte très bien.


Le 06/05/21 à 16:52
modifié 06/05/21 à 16:52