Ibrahim Fama Diabaté (Initiateur du Qitaa) : « La promotion de la culture est en plein essor »

Ibrahim Fama Diakité, initiateur du Qitaa 1. (DR)
Ibrahim Fama Diakité, initiateur du Qitaa 1. (DR)
Ibrahim Fama Diakité, initiateur du Qitaa 1. (DR)

Ibrahim Fama Diabaté (Initiateur du Qitaa) : « La promotion de la culture est en plein essor »

Vous êtes l’initiateur du festival culturel académique dénommé ‘’Quotien intellectuel des talents artistiques d’Abidjan" ( Qitaa) qui a connu son apothéose il y a quelques semaines. Quel quel bilan faites-vous après l’édition 2021 ?
Il faut dire que le bilan est largement positif. L'événement a réuni plus de deux mille personnes, dont des diplomates, des représentants de certains ministères, des entreprises partenaires, mais surtout une mobilisation d'universités et d'étudiants, avec en prime la participation de nombreux artistes musiciens du moment qui a donné lieu, en apothéose, à un réel concert géant.

A quoi répond cette initiative de festival académique ?
L'enjeu du Qitaa est de promouvoir la culture ivoirienne. Revisiter la culture générale de nos étudiants et renforcer leur niveau académique. Notre objectif est tout simplement de faire la promotion des valeurs intellectuelles et culturelles de la Côte d'Ivoire. Et pour lui donner un cachet particulier, nous avons pensé l'ouvrir à toute l'Afrique et au monde. Il était donc essentiel pour nous de montrer au monde (parlant des diplomates invités) ce qu'est le Qitaa pour qu'ils en soient les dignes ambassadeurs. La preuve, Filomena Lopes Borges, présidente de la Chambre ivoiro-portugaise avec rang d'ambassadeur, a été élevée au titre de ‘’Reine du Qitaa’’. Je profite de l'occasion pour la remercier ainsi que tous les diplomates qui nous ont fait l’honneur de leur présence. Nous réservons des surprises à tous pour la 3e édition.

Aujourd'hui, comment appréciez-vous la promotion de la culture ivoirienne ?
La promotion de la culture est en plein essor. De plus en plus de lucarnes d'expression s'offrent aux acteurs du domaine et cela, plus encore avec la libéralisation de l'espace audiovisuel. Cela est déjà très encourageant, mais beaucoup reste à faire. Et à cette tâche, notre institution compte pleinement apporter sa pierre à l'édifice.

Vous êtes également l'administrateur directeur général des Universités Nord-Sud. La particularité de votre management est d'allier show-biz et éducation. Pourquoi ?
Je suis avant tout un passionné de culture. Ensuite, notre stratégie managériale repose sur le fait que nous avons fait un constat : celui que nos enfants n'étaient plus concentrés ces dernières années sur leurs études parce plus intéressés par l'amusement ; et cela jouait beaucoup sur leurs résultats en fin d'année. Nous avons donc pensé leur offrir un environnement où ils allaient pouvoir retrouver ces deux aspects, mais de manière calibrée. Leurs permettre de rêver grand, en faisant venir à eux tout ce qui pourrait les mettre de bonne humeur et les sensibiliser et les exhorter à rester concentrés sur leurs études. Et nous travaillons à faire au mieux la part des choses afin que le showbiz ne prennent pas le pas sur les études.

Entretien réalisé par SERGES N’GUESSANT