‘‘Zouglou 30 ans : Gbê est mieux que drap’’ : La campagne de promotion de l’ouvrage a débuté

Séance de dédicace des œuvres par les deux auteurs. (Photo : DR)
Séance de dédicace des œuvres par les deux auteurs. (Photo : DR)
Séance de dédicace des œuvres par les deux auteurs. (Photo : DR)

‘‘Zouglou 30 ans : Gbê est mieux que drap’’ : La campagne de promotion de l’ouvrage a débuté

Le 29/04/21 à 00:10
modifié 29/04/21 à 00:10
La campagne de promotion de l’ouvrage ‘‘Zouglou 30 ans : Gbê est mieux que drap’’ est officiellement lancée. La cérémonie de dédicace a eu lieu le 27 avril, à la Maison de la presse, au Plateau. Il s’agit du premier acte d’une série de dédicaces que réaliseront les deux journalistes auteurs de l’ouvrage. En l’occurrence, Eric Cossa (Top Visages) et Serges N’Guessant (Fraternité Matin).

Ces icônes du milieu de la presse culturelle se sont senties investies du devoir de graver dans l’immortalité l’essence et l’historique de cette musique qui s’est forgée dans les campus universitaires. Encouragées en cela par le contexte de la célébration des 30 ans de ce mouvement musical. Mais pour ces deux amis, c’est un concours de circonstances qui a été à l’origine du déclic.

«L’idée est venue un soir. On écoutait une chanson zouglou qui avait un texte poignant. Et on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose dans la perspective de la célébration du 30e anniversaire de cette musique. On a travaillé pendant six mois environ et on a agencé les idées pour produire cet ouvrage», a expliqué Serges N’Guessant, co-auteur de l’ouvrage.

La production littéraire tient sur une centaine de pages et est subdivisée, à dessein, en 7 chapitres. Qui correspondent aux 7 étapes marquantes de l’histoire de cette musique qui a vu le jour dans la bouillonnante cité universitaire de Yopougon.

Le travail effectué par les deux auteurs va de la genèse du zouglou dans les années 1990 à aujourd’hui. Avec ses péripéties, son ascension, ses différentes tendances ou encore ses meilleurs ambassadeurs. «Nous sommes allés au contact des précurseurs de cette musique pour en reconstituer la vérité historique», a souligné Eric Cossa.

Et c’est justement toutes ces vérités révélées dans un contexte de polémique autour de l’histoire du zouglou qui a inspiré le titre évocateur «Gbê est mieux que drap», a expliqué Serges N’Guessant.

L’ouvrage comporte aussi la contribution de ses auteurs en vue d’un meilleur rayonnement de cette musique sur le plan international. Même s’il résulte, en définitive, d’un travail méticuleux de collecte d’informations, ce livre n’a cependant pas la prétention d’être un livre scientifique. Ses auteurs se contentant d’évoquer une œuvre journalistique répondant à la nécessité de laisser des traces à la postérité.

Jean-Claude Coulibaly, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) qui a présidé cette cérémonie, a rendu un vibrant hommage à ses confrères. Il a encouragé les journalistes à la production d’œuvres littéraires.

Pour lui, le journaliste, ce n’est pas seulement celui qui est dans une rédaction pour des enquêtes et reportages, c’est aussi celui qui sait s’élever en produisant des œuvres de l’esprit. Lui emboîtant le pas, Degny Maixent, représentant le directeur général de la Rti, Fausséni Dembélé, a félicité les deux auteurs pour l’ingénieuse idée qu’ils ont eue de jeter un regard sur le zouglou.

Une initiative qui, a-t-il rappelé, vient combler le vide documentaire et historique d’une musique qui a pourtant profondément impacté la culture ivoirienne.


Le 29/04/21 à 00:10
modifié 29/04/21 à 00:10