Jeux olympiques Tokyo 2021 : Le taekwondo ivoirien, une grosse curiosité dans le monde

Le président Bamba Cheick, entouré de ses vaillants médaillés olympiques, lundi au nouveau siège de la Fitkd. (Photo : DR)
Le président Bamba Cheick, entouré de ses vaillants médaillés olympiques, lundi au nouveau siège de la Fitkd. (Photo : DR)
Le président Bamba Cheick, entouré de ses vaillants médaillés olympiques, lundi au nouveau siège de la Fitkd. (Photo : DR)

Jeux olympiques Tokyo 2021 : Le taekwondo ivoirien, une grosse curiosité dans le monde

Le 28/04/21 à 23:31
modifié 28/04/21 à 23:31
La Côte d’Ivoire qui domine le taekwondo dans le monde, notamment dans les catégories des -80 kg hommes et -62 kg dames, ne laisse personne indifférent.

La preuve, le pays a reçu le lundi 26 avril, du Comité international olympique (Cio) et de la World taekwondo, une invitation "expresse" pour présenter une équipe à la compétition par équipe mixte, en marge des compétitions individuelles aux Jeux olympiques, du 23 juillet au 8 août, à Tokyo, au Japon.

En clair, il n’y aura pas que les quatre mousquetaires qui ont arraché leur qualification de haute lutte sur le terrain. En plus de Cheick Cissé Sallah, médaillé d'or aux Jeux de Rio 2016 ; Marie Christelle Ruth Gbagbi, médaillée de bronze aux mêmes jeux ; des multiples champions d'Afrique, Gbané Seydou et Traoré Aminata Charlène, il y aura une équipe nationale mixte composée de deux dames (Astan Bathlily et Djako Cessy) et deux hommes (Kassi Anicet et Aaron Kobenan). Le nom de cette équipe de démonstration a été communiqué au comité d'organisation de Tokyo 2021.

Le Comité international olympique qui a l’intention d’intégrer à sa fête planétaire une compétition mixte qui fera partie intégrante des compétitions de taekwondo dans 4 ans, a fait cette sélection pour faire de l’exhibition au Japon.

Pour cette expérience unique aux Jeux de Tokyo, la Côte d’Ivoire sera avec quatre autres nations, les plus méritantes, que sont la Chine, la Russie, le Japon et l'Iran.

Cette invitation à la Côte d'Ivoire est loin d'être le fruit du hasard. C'est le résultat du travail de fourmi abattu depuis 2009. Tout est parti de l’organisation, à Abidjan, de la Coupe du monde Francophone, en 2012 ; suivie, en 2013, de la Coupe du monde par équipe ; en 2017, par la Finale des Grands prix et la 2e Coupe du monde.

Un bail d’excellence entretenu par une bonne structuration organisationnelle de la Fédération ivoirienne de taekwondo, sous la houlette du président Bamba Cheick Daniel, mais aussi par des résultats sportifs qui vont parfois au-delà des espérances.


Le 28/04/21 à 23:31
modifié 28/04/21 à 23:31