Santé sexuelle et reproductive : Les Ong et partenaires se disent satisfaits des résultats du projet « Ma réalité »

clôture de l'atelier sur le projet "Ma réalité" (Salif D. CHEICKNA)
clôture de l'atelier sur le projet "Ma réalité" (Salif D. CHEICKNA)
clôture de l'atelier sur le projet "Ma réalité" (Salif D. CHEICKNA)

Santé sexuelle et reproductive : Les Ong et partenaires se disent satisfaits des résultats du projet « Ma réalité »

Le 28/04/21 à 16:12
modifié 28/04/21 à 16:12
Les résultats obtenus au cours de la mobilisation et de la sensibilisation des jeunes sont satisfaisants. C’est ce qui ressort de l’atelier de haut niveau sur l’interpellation politique basée sur les vraies réalités des jeunes dans le cadre du projet « Ma réalité ». C’est au cours de cet atelier qui s’est déroulé les 21 et 22 avril 2021 que les résultats de « Ma réalité » ont été présentés.

Projet Ma Réalité
Projet Ma Réalité



Depuis le 19 septembre 2019, le consortium composé de l’Association des femmes juristes de Côte d’Ivoire (Afjci), l’Association de soutien à l’autopromotion sanitaire urbain (Asapsu) et la Mission des jeunes pour l’éducation, la santé, la solidarité et l’inclusion (Messi) mettent en œuvre le projet « Ma réalité » qui a pour objectif d’améliorer l’accès des jeunes au service de planning familiale dans le district d’Abidjan. Et ce, afin de garantir le respect de leurs droits fondamentaux. Il faut noter que les activités des trois Organisations non gouvernementale ont su capter l’attention des parties prenantes grâce aux stratégies utilisées. « A travers les témoignages collectés et retranscrits, des capsules- vidéo, des murs de témoignages, des témoignages audio, nous voulons faire prendre conscience aux parents, aux décideurs, aux agents de santé et aux travailleurs sociaux de ce que les jeunes eux-mêmes vivent, de leurs besoins et de l’urgence d’agir », a expliqué Mme Chaudron Kouan Blandine, vice-présidente de l’Afjci.

Saluant cette initiative, Dr Ablé Ekissi, Inspecteur Général de la santé, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène Publique et de la couverture Maladie universelle, a affirmé que la Côte d’Ivoire traite avec le plus grand sérieux les questions à la santé sexuelle et reproductive (Ssr). Et surtout son adhésion aux initiatives visant le repositionnement de la planification familiale (Pf) et ce, à travers l’initiative Family Planning 2020 et du partenariat de Ouagadougou. « Ce repositionnement de la Pf permettra de réduire de 40% la mortalité maternelle, de 10% celle des nourrissons et de 21% la mortalité infantile », s’est-il réjoui.

Le consortium pour la mise en œuvre de ce projet s’est résolument engagé pour la promotion des droits en santé sexuelle et reproductive. Le constat est clair. Si les adolescents et jeunes ne bénéficient pas de service de santé de la reproduction de qualité nous mettons en péril leur santé et leur avenir. Pour conforter cet engagement, le consortium bénéficie de l’appui technique de l’Ong Equipop (Equilibre et population » dans la mise œuvre du projet « Ma réalité ».

Les résultats du projet présenté ont permis de mesurer l’engagement des Ong aux côtés des adolescents et jeunes, des prestataires de santé, de la communauté pour une amélioration des droits et de la santé sexuelle et reproductive.

Kate Hate, représentant Equipop a indiqué qu’il partage la fierté de l’équipe projet pour les résultats obtenus au cours de la mobilisation et de la sensibilisation des jeunes. Les projets comme « Ma réalité » dira-t-elle ont été réalisés également dans cinq autres pays en Afrique de l’Ouest qui vise à sensibiliser autour des questions des droits et santé sexuels et reproductifs des adolescents et jeunes (Dssraj). Ce programme est soutenu par l’Agence française du développement (Afd), la Fondation Bill Gates... « Même si les questions de Dssraj sont difficiles ou taboues, il est essentiel d’en parler. Et d’y investir. En Côte d’Ivoire, par exemple, nous savons que 30% des jeunes et femmes qui ont l’âge entre 15 et 24 ans sont déjà sexuellement actifs. Presque 50% des femmes avant l’âge de 19 ans ont déjà un enfant ou sont enceinte. Du coup, il est très important d’agir. Le projet « Ma réalité » met en lumière les témoignages des jeunes, des vraies réalités qu’ils ont vécues au cours de leur sexualité en Côte d’Ivoire. Le projet propose des solutions qui sont des solutions concrètes. Aux adultes d’écouter les jeunes, aux décideurs de s’engager pour mettre en œuvre ces solutions.



Le 28/04/21 à 16:12
modifié 28/04/21 à 16:12