Les deux représentantes de Fraternité Matin portent la griffe de la styliste Michèle Yakice. (Photos : Julien Monsan)
Les deux représentantes de Fraternité Matin portent la griffe de la styliste Michèle Yakice. (Photos : Julien Monsan)
Promotion du livre : L’Aeci distingue quatorze journalistes culturels
Etty Macaire, président de l’Aeci, a relevé les conséquences de la Covid-19 sur l’activité littéraire. Avant de traduire son optimisme de voir le livre triompher de ces épreuves. La résilience du livre était justement au centre d’une édifiante conférence prononcée lors de ce rendez-vous par le professeur Jean-Francis Ekoungoun. Le maître de conférences, comparatiste, généticien et historien de la littérature a, en effet, entretenu l’assistance sur le thème : «La résilience littéraire à l’épreuve de la pandémie à Covid-19». Il a notamment démontré, qu’à travers l’histoire, la littérature a bien souvent bravé des crises majeures.
«Dans l’histoire littéraire, on retrouve des exemples de romanciers qui ont produit une littérature sanitaire lorsque le monde a été frappé par des fléaux comme la peste, le choléra et la grippe. On peut citer Albert Camus (La peste, 1947), Gabriel Garcia Marquez, (L’Amour au temps du Choléra, 1985), José Saramago (L’Aveuglement, 1995), Jean Marie-Le Clézio (La Quarantaine 1997), Franck Thilliez (Pandemia, 2020)», a-t-il expliqué.
Il a refermé son exposé en faisant un ensemble de propositions à l’État afin de soutenir la résilience du secteur du livre en Côte d’Ivoire. Il s’agit, entre autres, de la création d’un fonds de soutien à la filière livre sinistrée ; d’une aide à la création d’une plateforme numérique pour le livre avec une option téléchargement en ligne gratuite. Il a, en outre, lancé un appel à la nouvelle ministre en charge de la Culture afin de rencontrer les acteurs de la filière livre et d’échanger avec eux sur les difficultés du secteur.