Affaire meurtre d’une jeune fille à Angré : Le présumé auteur mis aux arrêts

Zadi Vrihi Rodrigue Israël, le présumé meurtrier de la jeune fille. (Photo : DGPN)
Zadi Vrihi Rodrigue Israël, le présumé meurtrier de la jeune fille. (Photo : DGPN)
Zadi Vrihi Rodrigue Israël, le présumé meurtrier de la jeune fille. (Photo : DGPN)

Affaire meurtre d’une jeune fille à Angré : Le présumé auteur mis aux arrêts

Le présumé auteur du meurtre d’une jeune fille dans une résidence meublée à Cocody-Angré 9ème tranche, a été mis aux arrêts par les agents de la Direction de la police criminelle (Dpc). Il s’agit de Zadi Vrihi Rodrigue Israël, 28 ans.

Selon le directeur par intérim de la police criminelle, le commissaire divisionnaire de police Zagadou Vincent de Paul, les faits remontent au jeudi 8 avril 2021, aux environs de 11h.

A l’en croire, après une agression physique sur cette jeune fille dans ladite résidence, Zadi Vrihi l’a abandonnée pour se fondre dans la nature.

En dépit des efforts consentis par les hommes de bonne volonté, la jeune fille a succombé à ses blessures au Centre hospitalier universitaire (Chu) d’Angré.

« Après les constatations d’usage, les fins limiers de la Direction de la police criminelle ont recoupé plusieurs informations qui ont conduit le 16 avril 2021, à l’interpellation du suspect. Celui-ci a avoué et dit être en compagnie de la défunte à ladite résidence quelques heures avant sa mort. Ses propos ont même été confirmés par la gérante de la résidence. Fouillant son passé, il ressort que le suspect a déjà été conduit devant le parquet et condamné pour viol. A propos de la défunte, Zadi Vrihi Rodrigue Israël a reconnu avoir mis de la drogue dans sa boisson pour l’affaiblir avant de la violenter, la violer et la dépouiller de ses biens (argent, téléphones portables et autres). Alors que l’enquête était en cours, suite à un appel à témoin, la Dpc a enregistré une trentaine de plaintes à l’encontre de celui-ci pour viol, chantage, administration de substances nuisibles à la santé, publication illégale d’éléments d’identification de personne physique et séquestration. Selon certaines victimes, le meurtrier agissait en se faisant aider par deux acolytes dont une fille. Et toutes les victimes l’ont formellement identifié comme l’un de leurs agresseurs », a relaté le directeur par intérim de la police criminelle.

Revenant sur le mode opératoire du présumé meurtrier, le Dpc par intérim a apporté plusieurs autres précisions. « Comme mode opératoire, ces individus appâtent leur victime via les réseaux sociaux. Au travers d’une publication alléchante, ils s’arrangent pour la conduire dans une résidence meublée déjà réservée, l’affaiblissent en lui administrant une substance nocive, la violent souvent à deux, filment leurs actes odieux, la dépouillent de ses biens et au moyen des images enregistrées, lui font un chantage pour lui extorquer des fonds », a fait savoir le commissaire divisionnaire de police Zagadou Vincent de Paul.

Une correspondance de Daniel Assouman