Répression des infractions commises en mer : Des magistrats et avocats de la Cedeao en formation à Abidjan

Ce séminaire permettra, à terme, de renforcer les capacités des personnels judiciaires en matière de droit pénal dans la lutte contre la piraterie maritime, le vol à mains armées, l’immigration illégale, le narcotrafic et la pêche INN. (DR)
Ce séminaire permettra, à terme, de renforcer les capacités des personnels judiciaires en matière de droit pénal dans la lutte contre la piraterie maritime, le vol à mains armées, l’immigration illégale, le narcotrafic et la pêche INN. (DR)
Ce séminaire permettra, à terme, de renforcer les capacités des personnels judiciaires en matière de droit pénal dans la lutte contre la piraterie maritime, le vol à mains armées, l’immigration illégale, le narcotrafic et la pêche INN. (DR)

Répression des infractions commises en mer : Des magistrats et avocats de la Cedeao en formation à Abidjan

Le 20/04/21 à 14:59
modifié 20/04/21 à 14:59
L’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi) organise du 19 au 23 avril, un séminaire de formation, à l’Académie régionale des sciences et technique de la mer, à Yopougon.
« Répression des infractions commises en mer : piraterie maritime, vol à mains armées, immigration illégale, narcotrafic et pêche INN ». C’est le thème central d’un séminaire de formation qui se tient du 19 au 23 avril, dans les locaux de l’Académie régionale des sciences et techniques de la mer (Arstm), à Yopougon.

Initié par l’Institut de sécurité maritime interrégional (Ismi), avec l’appui financier de l’Union européenne, ce séminaire réunit 19 participants constitués de magistrats et d'avocats de 11 Etats membres de la Cedeao.

Le but est de renforcer les capacités des personnels judiciaires en matière de droit pénal dans la lutte contre la piraterie maritime, le vol à mains armées, l’immigration illégale, le narcotrafic et la Pêche INN, conformément aux engagements des Etats de la Cedeao, et ceux issus des résolutions du Sommet de Yaoundé.

A la cérémonie d’ouverture, le directeur de l’Ismi, le lieutenant-colonel Abé Aké Lazare, a souligné que ce séminaire a pour but de renforcer les capacités des magistrats et avocats sur les aspects pénaux du droit de la mer, notamment en matière de lutte contre la piraterie et la criminalité maritime.

« Nos eaux sont à la merci de bandits de grands chemins qui s’y adonnent quasi impunément aux actes de malveillance. Les multiples instruments juridiques ainsi que les stratégies adoptées demandent plus spécifiquement aux Etats de veiller à ce que les personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, soient appréhendées et traduites en justice. Or, l’arsenal juridique répressif de bon nombre d’Etats africains est confronté à des insuffisances. Des présumés pirates sont arrêtés par les forces de l’ordre, puis relâchés ensuite par les tribunaux faute d’un arsenal judiciaire approprié pour la répression de ce type d’infractions », a-t-il déploré.

Le lieutenant-colonel Abé Aké Lazare, directeur de l'Ismi (2e à partir de la droite), a présidé la cérémonie d'ouverture du séminaire. (DR)
Le lieutenant-colonel Abé Aké Lazare, directeur de l'Ismi (2e à partir de la droite), a présidé la cérémonie d'ouverture du séminaire. (DR)



Pour le directeur de l'Ismi, face à cette situation qui risque de ruiner les espoirs d’une mer sûre et sécurisée, l’intervention de l’Ismi pour l’organisation de ce séminaire est opportune. Il avait à ses côtés, le coordonnateur du Programme régional d’appui à l’action de l’Etat en mer dans le golfe de Guinée, Colonel Guillaume de Beauregard et le coordonnateur pédagogique du programme Formar, Commandant Tibet Jean Claude.

Notons que les auditeurs sont venus du Togo, du Sénégal, de la Guinée Conakry, du Bénin, du Libéria, de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone, du Ghana, du Nigeria, de la Gambie et de la Côte d'Ivoire.



Le 20/04/21 à 14:59
modifié 20/04/21 à 14:59