Littérature/Lancement du mois du livre : La Grande Chancelière prône l’apprentissage par la lecture

La Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, est la marraine de la cérémonie. (Photo : DR)
La Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, est la marraine de la cérémonie. (Photo : DR)
La Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, est la marraine de la cérémonie. (Photo : DR)

Littérature/Lancement du mois du livre : La Grande Chancelière prône l’apprentissage par la lecture

La 2e édition du mois du livre initiée par l’Ong N’Klo Bakan, en collaboration avec la Fondation Children of Africa et la Librairie de France, a officiellement ouvert ses portes, à Jacqueville, le 17 avril pour prendre fin le 17 mai 2021. Fratmat Editions y était pour l’exposition de ses ouvrages ainsi que des écrivains de renom, à savoir Robert Delpeuch, Adama Dahico, Aminata Cissé et Anzatta Ouattara pour des dédicaces.

La Grande Chancelière, Henriette Dagri Diabaté, marraine de la cérémonie, était représentée par Dagri Macaire. L’émissaire de la marraine a indiqué qu’elle prône l’apprentissage par la lecture.

En effet, pour elle, la lecture permet de découvrir le monde, de s’évader et de s’ouvrir à une multitude de connaissances, entre autres, en sciences sociales, politiques et en art. C’est pourquoi en tant qu’enseignante et ancienne ministre de la Culture, elle loue l’initiative de l’Ong N’Klo Bakan et se réjouit de l’ouverture de librairies de France à Jacqueville et à N’Djem pour le grand bonheur des enfants qui constituent l’avenir de la Côte d’Ivoire.

A en croire Dagri Macaire, la Grande Chancelière affiche sa ferme volonté à apporter son appui à la multiplication de librairies et bibliothèques, tout en demandant aux populations de N’Djem avec lesquelles elle entretient des liens affectifs d’encadrer leurs progénitures afin de promouvoir la lecture.

Le directeur du livre, Henri N’Koumo, se réjouissant de l’ouverture d’une structure de la Librairie de France à N’Djem, a exhorté les uns et les autres à s’approprier cette entité qu’il considère comme un espace vivant du savoir. Puis de leur conseiller d’offrir très tôt des livres à leurs enfants afin qu’ils deviennent meilleurs.

Pour lui, le livre incarne une échelle sociale pour accroître les connaissances en vue d’être plus compétitif, sans compter qu’il permet aux enfants des villages d’avoir les mêmes chances que ceux des villes.

Par ailleurs, le directeur du livre a déploré la fermeture en cascades de librairies et de bibliothèques scolaires liées à la crise ivoirienne et à la contingence économique.

Pour sa part, Kéita Kader, représentant le directeur général de la Librairie de France, René Yédietti, a fait savoir que sa structure œuvre pour que la Côte d’Ivoire ait des populations cultivées pour aborder le sillon du développement. C’est pourquoi elle implante des librairies pour combattre l’ignorance.

Quant à la promotrice du mois du livre, Geneviève Dagri, elle dit organiser cette plateforme pour promouvoir la lecture en milieu scolaire, tout en permettant aux élèves de Jacqueville d’améliorer leur faible niveau en français.

Info : une correspondance particulière