Taekwondo (à 6 mois de l’élection) : Présidents de Ligue et Maîtres de salle appellent à la vigilance

Les acteurs principaux de la discipline promettent de protéger les nombreux acquis depuis 2009. (DR)
Les acteurs principaux de la discipline promettent de protéger les nombreux acquis depuis 2009. (DR)
Les acteurs principaux de la discipline promettent de protéger les nombreux acquis depuis 2009. (DR)

Taekwondo (à 6 mois de l’élection) : Présidents de Ligue et Maîtres de salle appellent à la vigilance

Le 17/04/21 à 09:49
modifié 17/04/21 à 09:49
La Fédération ivoirienne de taekwondo (Fitkd) est à un virage important de son existence. Depuis l’annonce du président Bamba Cheick Daniel de ne pas briguer un autre mandat, il y a des velléités de candidatures. Ce qui est logique d’ailleurs. Le problème est que des Taekwondo-in, la plupart, en rupture de ban avec l’ordre national établi, tentent de polluer l’atmosphère, à six mois du renouvellement des instances.

Curieusement, ils remettent en cause les décisions de la dernière assemblée générale ordinaire de bilan tenue le 19 janvier dernier, notamment la volonté de cet organe souverain de permettre au président et à son bureau sortant de rester en place jusqu’aux Jeux olympiques de Tokyo, du 23 juillet au 8 août 2021. L’idée était de ne pas briser l’élan. Etant donné que des dispositions avaient été prises avant le report des Jeux qui, au départ, devaient se dérouler du 24 juillet au 9 août 2020.

C’est surtout pour ne pas perturber l’environnement de l’équipe nationale très attendue à ces jeux d’été que la communauté dans sa grande majorité a pris cette décision de reporter le départ de Bamba Cheick Daniel, jusqu’à l’assemblée générale du 30 octobre 2021. Six mois que certains trouvent très long.

« Ce que je ne comprends pas, nous avons tenu une assemblée générale en bonne et due forme. Et puis c’est quand même un organe souverain qui prend cette décision par la majorité des membres. Mais qui sont-ils, ceux qui se plaignent ? Et puis à propos de cotisation, le mécanisme trouvé est tel que cela ne gêne nullement le fonctionnement des clubs », s’indigne Me Diarra Aly, président de la Ligue de Grand-Bassam, joint par téléphone. Il n’a pas hésité à appeler les uns et les autres à rester vigilants.

Pour Me Anzoumana Siaka, le secrétaire général de la fédération, « c’est aberrant ce qui se passe. Il y a eu une assemblée générale qui a mobilisé 213 sur 241 membres actifs fichés à la fédération. Il y a une douzaine de délégués qui nous avaient appelés pour s’excuser suite à des cas de force majeure. On aurait pu avoir au moins 230 délégués dans la salle. Vous pouvez faire le calcul pour connaître ce que valent ceux qui s’agitent », précise-t-il.

En effet, cette assemblée générale de bilan s’est déroulée en présence du ministère de la Promotion des sports et du Développement de l’industrie sportive (ex-ministère des Sports), représenté par M. Gervais Emile Durand, directeur de la Vie fédérale et des sports de haut niveau. Il y avait également Me Georges Joseph N’Goan, premier vice-président du Comité national olympique (Cno) et le président Mamadou Soumahoro de la Conférence des présidents de fédérations sportives et tous étaient unanimes pour reconnaître que c’était « une assemblée générale de maturité ».

Le patron de la Ligue de Korhogo, Me Karim Diarra, lui, est plus amer. Il estime que tout ce vacarme autour de la discipline n’a rien à voir avec le taekwondo. « Fabien Sullivan Grandfils ne disait-il pas que « parmi les ennemis du succès, il y a la honte et l’indiscipline » ; les amis d’hier de Bamba Cheick ont mal de voir quelqu’un qui réalise ce qu’ils ont été incapables de faire après de multiples mandats. Sinon le président de la fédération a toujours travaillé dans la transparence. Il nous a toujours associés à ses prises de décision. C’est ensemble que nous essayons de trouver des solutions à nos charges », soutient-il. Avant d’appeler les détracteurs à préparer leur dossier de candidature, plutôt que d’essayer de salir la maison commune à partir d’internet.

Abondant dans le même sens que le patron de la Ligue de Korhogo, Me Séka Pacôme, président d’Action taekwondo d’Adzopé, s’étonne des allégations portées contre l’équipe fédérale. « Pourtant c’est une question de bon sens. Entre nous, qui doit entretenir ce grand et beau bâtiment que la Corée nous a offert et dont nous sommes tous fiers ? Allons-nous attendre que l’État fasse tout à notre place ? En hommes et femmes responsables, nous nous sommes assis et avons décidé de mettre la main à la poche. Franchement, où est le problème. Cette histoire pue la haine et la jalousie », a-t-il indiqué.


Le 17/04/21 à 09:49
modifié 17/04/21 à 09:49