Deuil : Le repos éternel pour Traoré Mamadou dans l’intimité familiale

Le cercueil du Cheikh Mamadou Traoré à la mosquée de la Riviéra Golf lors de la prière mortuaire (DR)
Le cercueil du Cheikh Mamadou Traoré à la mosquée de la Riviéra Golf lors de la prière mortuaire (DR)
Le cercueil du Cheikh Mamadou Traoré à la mosquée de la Riviéra Golf lors de la prière mortuaire (DR)

Deuil : Le repos éternel pour Traoré Mamadou dans l’intimité familiale

Le 15/04/21 à 20:42
modifié 15/04/21 à 20:42
Décédé le 13 avril, le Cheikh al aïma Traoré Mamadou repose depuis hier au cimetière de Williamsville. Son inhumation s’est faite dans l’intimité familiale, en présence des leaders religieux musulmans et du conseiller spécial du Chef de l’État chargé des cultes et du social, Drissa Koné. Il a été enterré dans l’intimité familiale parce que le Conseil supérieur des imams, des mosquées et des affaires islamiques (Cosim) ne voulait pas avoir à gérer une foule qu’il n’aurait pas pu maîtriser, Covid oblige.
Bien avant, la prière mortuaire a été faite à la grande mosquée de la Riviera Golf, après la prière de 13h. Avant l’arrivée de la dépouille mortelle, le Coran a été lu cinq fois, plusieurs personnalités et ministres ont présenté leurs condoléances à la famille éplorée et au Cosim. Le ministre d’État, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, représentait le Président de la République, Alassane Ouattara.

La journée a été marquée par le témoignage du Cosim sur le défunt. L’imam Cissé Djiguiba, dans son témoignage, a souligné que le défunt était un homme affable, un homme d’une douceur extraordinaire. Un exemple pour beaucoup dans tous les domaines. Notamment pour ceux qui l’ont connu depuis les années 57 où il était au Caire, en tant qu’étudiant, et ceux qui l’ont connu en tant que collaborateur à la Société ivoirienne de banque (Sib), où il a travaillé avant de prendre sa retraite, « et pour nous qui l’avons connu en tant que maître », a-t-il souligné. Cissé Djiguiba a fait savoir que Traoré Mamadou a laissé un héritage. « Il a voulu qu’il soit un héritage de paix et d’amour, de fraternité de solidarité ».

Le témoignage de l’Abbé Norbert-Eric Abékan, ancien curé de la paroisse Notre Dame de la Tendresse, qui a collaboré douze années durant avec le défunt a été lu. Et dans cet hommage, le prêtre a déclaré que le dialogue islamo-chrétien a perdu une grande figure. « Le Cheikh al aïma Traoré Mamadou représentait la figure de ces grands hommes de foi profondément humains, qui ne s’enflent pas d’orgueil » selon l’expression coranique. Norbert-Eric Abékan, curé de la paroisse Sainte Famille de la Riviera, est venu avec une importante délégation.

Le mot de remerciement, au nom de la famille Traoré et des familles alliées, ont été dits par le petit-fils du défunt, Me Abdoulaye Ben Méité, député de Kani commune et sous-préfecture. Il a salué tous ceux qui, de près ou de loin, leur ont apporté du réconfort à l’occasion du rappel à Dieu, de « notre frère, père, grand-père et oncle ». Des remerciements particuliers ont été adressés au Président de la République, Alassane Ouattara, qui n’a ménagé aucun effort pour apporter assistance à la famille ainsi qu’à tous les membres du gouvernement. La famille a également remercié les imams, tous les membres de la communauté musulmane et chrétienne pour leur élan de fraternité. Plusieurs organisations nationales et internationales ont présenté leurs condoléances à la famille.
La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, était également présente. Ainsi que l’ambassadeur du royaume d’Arabie Saoudite. De nombreuses délégations étrangères étaient également présentes.


Le 15/04/21 à 20:42
modifié 15/04/21 à 20:42