Lutte contre la Covid 19: La Scb va faire vacciner ses employés pour stopper le virus mortel

Un des salariés de la Scb en train de se faire vacciner.(DR)
Un des salariés de la Scb en train de se faire vacciner.(DR)
Un des salariés de la Scb en train de se faire vacciner.(DR)

Lutte contre la Covid 19: La Scb va faire vacciner ses employés pour stopper le virus mortel

Le 14/04/21 à 03:40
modifié 14/04/21 à 03:40
La Société d’étude et de développement de la culture bananière (Scb) s’engage à lutter contre la pandémie du coronavirus.
En effet, les employés de cette compagnie fruitière, avec à leur tête le directeur général, Dominique Malézieux, se sont fait vacciner hier.
La séance de vaccination a eu lieu dans les locaux de la direction générale de cette entreprise sise au Plateaux.
L’objectif visé à travers cette initiative, a précisé M. Malézieux, est de s’inscrire dans le droit fil du gouvernement ivoirien qui vise à circonscrire ce virus mortel.
« La Scb est une entreprise qui se veut citoyenne. Elle a donc proposé à ses salariés d'être des volontaires pour la vaccination contre le Covid 19. C’est le principe du volontariat. Il n’y a pas d’obligation. Nous, on met les moyens. Ceux qui veulent le faire, le font », a-t-il fait savoir.
Le directeur général de la Scb s’est lui-même faire vacciner pour montrer l’exemple.
Il a indiqué que 108 personnes sur l’ensemble des employés de sa compagnie se sont fait vacciner ce jour. Il a précisé que cette campagne de vaccination initiée par la structure va s’étendre progressivement sur les sites ruraux de la Scb.
Interrogé sur les éventuels effets secondaires du vaccin AstraZeneca, Dominique Malézieux s’est voulu rassurant : « Nous faisons confiance aux autoritaires sanitaires de la Côte d’Ivoire qui l’ont choisi. Les rumeurs, il faut les balayer. A partir du moment où un État valide un vaccin, c’est qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter ».
Ce sont des employés détendus et heureux de se faire vacciner que nous avons rencontrés en cette matinée.
A tour de rôle, après la phase de l’enregistrement, ils se présentaient devant l’infirmière pour recevoir la dose de vaccin. « J’ai accepté de me faire vacciner parce qu’il faut se protéger contre ce virus mortel. C’est vrai, on entend dire qu’il y a des effets secondaires. Mais mieux vaut essayer et on verra la suite », a justifié Akoto Yao Paul, un employé de la maison.
Tout comme lui, Guédé Sévérin, membre du service social de la Sbc, a dit avoir accepté de se faire administrer la dose du vaccin à l’effet de sensibiliser les autres travailleurs sur la portée de cet acte pour sauver des vies.
Adou Calixte, infirmier à la direction générale de la Scb, a affirmé que la séance d'hier était la prise de la première dose du vaccin et que la seconde doit se faire normalement quatre semaines après.
Le 14/04/21 à 03:40
modifié 14/04/21 à 03:40