Messe d’action de grâce: Achi et le gouvernement prient pour Hamed Bakayoko

Le gouvernement prie pour le repos de l'âme de Hamed Bakayoko -DR)
Le gouvernement prie pour le repos de l'âme de Hamed Bakayoko -DR)
Le gouvernement prie pour le repos de l'âme de Hamed Bakayoko -DR)

Messe d’action de grâce: Achi et le gouvernement prient pour Hamed Bakayoko

Le 11/04/21 à 19:18
modifié 11/04/21 à 19:18
Un mois jour pour jour après sa disparition, le Premier ministre Hamed Bakayoko a eu droit à une messe d’action de grâce. Et cela, à la demande fervente de son successeur, Jérôme Patrick Achi. La messe a été dite le samedi 10 avril à la paroisse Notre Dame de la Tendresse de la Riviera - Cocody. La coïncidence avait son pesant d’or. Car la messe d’action de grâce traduit justement l’humilité et la reconnaissance à Dieu, pour obtenir de lui sa tendresse et sa divine attention aux supplications des hommes. Ils étaient tous là, ou presque, les membres du gouvernement, aux côtés de l’épouse du défunt Premier ministre, Yolande Bakayoko, des enfants et des membres de la famille d'Hamed Bakayoko. Avec en première ligne, le chef du gouvernement Jérôme Patrick Achi.

Par leurs prières, le gouvernement et toute la communauté de fidèles entendaient « fortifier » le veuve Yolande Bakayoko, ses enfants, les frères et sœurs du défunt Premier ministre. L’objectif étant de leur donner « la force pour traverser l’épreuve de la disparition de l’époux, du père et du frère », comme l’a dit l’officiant de la messe, l’archevêque de Korhogo, Monseigneur Marie Daniel Dadié.

L’homélie de l’archevêque a été un rappel des qualités du défunt et un appel aux survivants de retenir de lui ses vertus qu’il a partagées avec eux. Comme héritage, Hamed Bakayoko aura laissé dernière lui le sens du partage et de la fraternité. Ce fut un personnage sans trop de clivages. L’illustre disparu aura aussi et surtout été d'un apport admirable dans la conduite des affaires de l’État, depuis les ministères de la Sécurité, de la Défense, jusqu’à la Primature qu’il occupait avant son brutal rappel à Dieu le 10 mars dernier. Inutile de dire que ramener la sécurité et la tranquillité dans un pays sorti de crise en 2011 ne fut pas une sinécure.

Une cérémonie spirituelle, cette fois-ci musulmane, devrait avoir lieu bientôt à Séguéla où, quatre jours avant de quitter la scène, Hamed Bakayoko avait été élu député. La région d’origine du défunt grand serviteur de l’État élèvera également des prières vers Dieu. Afin de solliciter la tendresse du Tout-Puissant pour qu’Il accueille le pèlerin dans son règne divin.

Le 11/04/21 à 19:18
modifié 11/04/21 à 19:18