Reggae / Jah Light ; ‘‘ Almighty Zion Keepers ’’ dans les bacs

Jah Light a offert une prestation live de certains titres de son album, lors de la cérémonie de dédicace. (DR)
Jah Light a offert une prestation live de certains titres de son album, lors de la cérémonie de dédicace. (DR)
Jah Light a offert une prestation live de certains titres de son album, lors de la cérémonie de dédicace. (DR)

Reggae / Jah Light ; ‘‘ Almighty Zion Keepers ’’ dans les bacs

Le 11/04/21 à 20:21
modifié 11/04/21 à 20:21
L’album ‘’Almighty Zion Keepers’’ de l’artiste ivoirien Jah Light est officiellement arrivé sur le marché discographique le 9 avril. Pour marquer cette sortie, l’artiste était en attraction au Fnac Cap sud à Marcory, où il a procédé à la dédicace de cette œuvre de 13 titres, dont 9 qu’il a lui-même écrits et interprétés. Il a offert à cette occasion une prestation live de quelques titres de cet album dont certains observateurs prédisent déjà un succès fulgurant, tant sur le plan local qu’international. Avec cet album, Jah Light se démarque enfin de son image d’interprète des hits de Bob Marley et d’autres célébrités, qui font sa réputation depuis 20 ans, pour affirmer sa propre identité musicale. Outre les titres ‘’solo’’, l’album propose des chansons en featuring. A l’image de ‘’Corona Can’t Stop Reggae’’, réalisé en collaboration avec les musiciens de Général Dimitri et Ras Kalif. Ou encore Who Can Save ? réalisé avec le concours de la légende jamaïcaine Don Carlos. Des titres qui traduisent l’engagement d’un artiste résolument tourné vers la culture rasta et la dénonciation de l’injustice sociale à travers les dérives politiques, et celles d’une société régie par l’argent, la réussite personnelle et de plus en plus déconnectée de la nature.

Jah Light a répondu aux questions des journalistes. (DR)
Jah Light a répondu aux questions des journalistes. (DR)



L’album a été enregistré et mixé dans les studios Azk à Abidjan et Lion and Fox Recording à Washington (États-Unis). Anticonformiste et rebelle dans l’âme, Jah Light joue de plusieurs instruments et ne jure que par le reggae. Basile Valentin Okon, à l’état civil, Jah Light est issu d’une minorité ethnique du sud-est du pays (M’Batto aussi appelé Gwa) ; il chante en anglais, en français mais aussi en langue locale (le Dioula) ; langue qui n’est pas la sienne mais qu’il a souhaité emprunter pour appeler à la paix et à la réconciliation. Ses textes sont engagés mais invitent sans relâche à la paix, à l’union, la méditation, la sagesse et la justice

Le 11/04/21 à 20:21
modifié 11/04/21 à 20:21