Les lampions se sont éteints, le 11 avril, sur les réunions de printemps 2021 du groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (Fmi). Organisé en mode virtuel, ce rendez-vous planétaire a réuni des acteurs d’horizons divers, notamment des dirigeants du secteur public, du secteur privé, des représentants d’organisations internationales et de la société civile. Autour du thème: « Aider les pays à poser les bases d’une reprise verte et résiliente ». Dans un communiqué publié à la clôture de la rencontre, le forum ministériel représentant les 189 pays membres des deux institutions a encouragé la Banque mondiale et le Fmi à continuer de travailler ensemble et avec leurs partenaires en vue d’aider les pays en développement à faire face à la Covid-19. « Une coordination internationale efficace s’impose pour circonscrire les effets de la pandémie, relancer les dynamiques de progrès et poser les bases du développement vert, résilient et inclusif », a souligné le communiqué. Qui a mis un accent particulier sur l’action capitale menée par le Groupe de la Banque mondiale, en partenariat avec d’autres organisations multilatérales, pour aider ses pays clients à accéder et déployer les vaccins anti-Covid. « Des efforts qui visent notamment à évaluer l’état de préparation des pays pour la vaccination, à élaborer des stratégies coordonnées pour atteindre les populations vulnérables et, à travers la Société financière internationale (Ifc), à soutenir les fabricants de vaccins et de fournitures médicales dans les pays en développement », poursuit le communiqué. La Banque mondiale prévoit de mettre à la disposition, ajoute le communiqué, des financements pour 50 pays d’ici le milieu de l’année, pour l’achat et l’acheminement des doses. Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de ces assises, entre autres, la reprise économique, la dette, la lutte contre les changements climatiques. Sur ce chapitre, le Comité du développement a également souligné, dans le communiqué, le rôle important du Groupe de la Banque mondiale dans la lutte contre le changement climatique. Première source multilatérale d’investissements pour le climat dans les pays en développement, l’institution a porté ses financements climatiques à des niveaux records ces deux dernières années, selon ledit communiqué. Sur le point de la dette, le président du Groupe de la Banque mondiale, tout comme les membres du Comité du développement, a salué les avancées sur la viabilité de la dette dans les pays les plus pauvres du monde.