Leadership féminin : Le projet ‘’Stem Girlz’’ pour l’autonomisation de la jeune fille, lancé
Cette année, le projet ‘’Stem Girlz’’ est prévu se dérouler sur trois mois avec plus de 250 élèves, à savoir 50 élèves du lycée moderne d’Attécoubé, 100 filles du lycée Mamie Fêtai de Bingerville, 50 filles du Collège moderne de Songon et 50 autres filles du Groupe Scolaire les Pingouins d’Abobo à travers des activités éducatives ludo-scientifiques et innovantes dans les domaines de la Science, Technologie, l’Ingénierie et les Mathématiques.
Dans le panel qu’il a co-animé sur le thème : « Contribution de la technologie au développement durable : Accès de la jeune fille et de la femme aux Stem (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) », Djibril Ouattara, directeur général de Mtn-ci, a indiqué que son groupe est engagé depuis quelques années dans les initiatives visant à autonomiser les jeunes filles et les intéresser aux Stem.
« L’objectif étant de motiver et inspirer les jeunes filles à embrasser ces domaines d’avenir où elles sont très souvent sous-représentées », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter que par cet acte sa société souhaite ainsi contribuer à la réalisation des Objectifs du développement durable (Odd) pour l'égalité des sexes et l’autonomisation des filles.
Sophie Pulchérie Tapé, enseignant-chercheur au département de Géographie de l'Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, a tenu à féliciter les initiateurs de ce projet.
Selon elle, il permet aux jeunes filles de comprendre qu’elles ont les mêmes droits que les jeunes garçons et qu’elles peuvent intervenir dans tous les domaines d’activité. « La technologie n’est pas seulement une science des hommes mais également celle des femmes », dira-t-elle.
« Notre rôle est d’engager un maximum de filles à comprendre le métier du numérique par une pédagogie, en leur inculquant la pensée algorithmique qui permet à l’enfant de réfléchir par lui-même. C’est-à-dire le laisser apprendre en l’accompagnant. C’est pourquoi ce genre de plateforme est à encourager », explique Evelyne Gomis, présidente fondatrice de la startup, Happy Coders Academy.
Le coût de ce projet est estimé à 20 millions de FCfa.
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