Leadership féminin : Le projet ‘’Stem Girlz’’ pour l’autonomisation de la jeune fille, lancé

Les responsables des Ong et ceux de la société de téléphonie mobile. (DR)
Les responsables des Ong et ceux de la société de téléphonie mobile. (DR)
Les responsables des Ong et ceux de la société de téléphonie mobile. (DR)

Leadership féminin : Le projet ‘’Stem Girlz’’ pour l’autonomisation de la jeune fille, lancé

En vue de contribuer à l’autonomisation de la jeune fille, Mtn-Côte d’Ivoire a procédé au lancement officiel du projet ‘’Stem Girlz 2021’’ en collaboration avec l’Ong Eburnie Mobile Stem Lab et l’Ong Dynamiques et Excellentes d’Afrique (Dyn Exc Africa). C’était le 8 avril 2021, à Abidjan-Plateau.

Ce projet vise à permettre aux filles et aux jeunes femmes d’acquérir les compétences et les connaissances nécessaires pour comprendre, développer du contenu, participer et profiter pleinement des Tic et de leurs applications à travers les Sciences, la Technologie, l’Ingénierie et les Mathématiques.

Cette année, le projet ‘’Stem Girlz’’ est prévu se dérouler sur trois mois avec plus de 250 élèves, à savoir 50 élèves du lycée moderne d’Attécoubé, 100 filles du lycée Mamie Fêtai de Bingerville, 50 filles du Collège moderne de Songon et 50 autres filles du Groupe Scolaire les Pingouins d’Abobo à travers des activités éducatives ludo-scientifiques et innovantes dans les domaines de la Science, Technologie, l’Ingénierie et les Mathématiques.

Dans le panel qu’il a co-animé sur le thème : « Contribution de la technologie au développement durable : Accès de la jeune fille et de la femme aux Stem (Sciences, Technologie, Ingénierie et Mathématiques) », Djibril Ouattara, directeur général de Mtn-ci, a indiqué que son groupe est engagé depuis quelques années dans les initiatives visant à autonomiser les jeunes filles et les intéresser aux Stem.

La photo de famille. (DR)
La photo de famille. (DR)



« L’objectif étant de motiver et inspirer les jeunes filles à embrasser ces domaines d’avenir où elles sont très souvent sous-représentées », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter que par cet acte sa société souhaite ainsi contribuer à la réalisation des Objectifs du développement durable (Odd) pour l'égalité des sexes et l’autonomisation des filles.

Sophie Pulchérie Tapé, enseignant-chercheur au département de Géographie de l'Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo, a tenu à féliciter les initiateurs de ce projet.

Selon elle, il permet aux jeunes filles de comprendre qu’elles ont les mêmes droits que les jeunes garçons et qu’elles peuvent intervenir dans tous les domaines d’activité. « La technologie n’est pas seulement une science des hommes mais également celle des femmes », dira-t-elle.

« Notre rôle est d’engager un maximum de filles à comprendre le métier du numérique par une pédagogie, en leur inculquant la pensée algorithmique qui permet à l’enfant de réfléchir par lui-même. C’est-à-dire le laisser apprendre en l’accompagnant. C’est pourquoi ce genre de plateforme est à encourager », explique Evelyne Gomis, présidente fondatrice de la startup, Happy Coders Academy.

Le coût de ce projet est estimé à 20 millions de FCfa.

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