Le Directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a annoncé le nouveau prix bord champ. (Photo : DR)
Le Directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a annoncé le nouveau prix bord champ. (Photo : DR)
Campagne intermédiaire du cacao : Le prix bord champ fixé à 750 F CFA/Kg
Le prix bord champ du cacao est fixé à 750 F Cfa/kg pour la campagne intermédiaire qui débute ce 1er avril jusqu’à fin septembre prochain.
Le Directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné, a fait cette annonce au cours d’une conférence de presse tenue le 31 mars à la salle de réunion du 23ème étage de l’immeuble Caistab. Ce, en présence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural Kobenan Kouassi Adjoumani.
Yves Brahima Koné a d’emblée félicité le gouvernement pour les efforts consentis pour la fixation de ce prix. D’autant plus que, selon lui, la campagne principale de la commercialisation du cacao qui s’est achevée le 31 mars a été marquée par de nombreuses difficultés ; notamment la pandémie de la Covid-19 qui a impacté négativement presque toute l’économie mondiale.
« Le cacao est un produit que nous ne consommons pas dans notre pays. Il est exporté en Europe, aux États-Unis et en Asie. Pour cause de pandémie de la Covid-19, la plupart des aéroports européens fonctionnaient au ralenti. Il en fut de même pour les bars et autres grands endroits de consommation de cacao. Nos difficultés dans l'exportation du cacao étaient parfois dues à une pénurie de conteneurs. Pendant ce temps, les prix avaient considérablement baissé sur le marché international », a fortement déploré le Directeur général.Non sans faire remarquer que la campagne a pris fin avec des prix qui atteignaient, parfois, 1050 F Cfa/kilo.
« Si l’on devrait appliquer la loi du marché, nos planteurs se seraient retrouvés avec des prix de l’ordre de 500 F Cfa. Nous avons eu notre salut grâce au différentiel de revenus décents et aux efforts consentis par le gouvernement », a-t-il admis. Yves Brahima Koné n’a pas manqué de remercier les producteurs pour leur collaboration ; ce qui a contribué au bon déroulement et à la réussite de la campagne passée.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a, pour sa part, remercié le Conseil café-cacao dont le souci constant est l’amélioration des conditions de vie quotidienne des producteurs et surtout pour son travail remarquable dans la fixation de ce prix.
« Quand on tient compte du prix caf, c’est à peu près 500 F CFA qu’on devrait payer pour le kg du cacao. Il y a donc des efforts supplémentaires qui ont été faits et que nous devons saluer. Le Président de la République, Alassane Ouattara, a promis de faire en sorte que 60% au moins du prix Caf soit reversé aux populations. Au débat qui a abouti à la fixation du prix, nous sommes à 70% par rapport au 750 F CFA. Preuve que des efforts qui ont été faits grâce à l’engagement personnel du Président Alassane Ouattara », s’est réjoui le ministre.
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Le cacao ivoirien de bonne qualité
La Côte d’Ivoire a produit, cette année, du cacao d’excellente qualité. C’est ce qu’a révélé le patron de la filière café-cacao. « Je vous donne l’assurance que notre cacao est de bon grainage. Les planteurs font un travail remarquable, la fermentation et le cacao sont d’excellente qualité ; de l’avis général des planteurs eux-mêmes et des exportateurs qui achètent le cacao. Nous sommes heureux du travail qui se fait », a indiqué Yves Brahima Koné.
Yves Brahima Koné a d’emblée félicité le gouvernement pour les efforts consentis pour la fixation de ce prix. D’autant plus que, selon lui, la campagne principale de la commercialisation du cacao qui s’est achevée le 31 mars a été marquée par de nombreuses difficultés ; notamment la pandémie de la Covid-19 qui a impacté négativement presque toute l’économie mondiale.
« Le cacao est un produit que nous ne consommons pas dans notre pays. Il est exporté en Europe, aux États-Unis et en Asie. Pour cause de pandémie de la Covid-19, la plupart des aéroports européens fonctionnaient au ralenti. Il en fut de même pour les bars et autres grands endroits de consommation de cacao. Nos difficultés dans l'exportation du cacao étaient parfois dues à une pénurie de conteneurs. Pendant ce temps, les prix avaient considérablement baissé sur le marché international », a fortement déploré le Directeur général.Non sans faire remarquer que la campagne a pris fin avec des prix qui atteignaient, parfois, 1050 F Cfa/kilo.
« Si l’on devrait appliquer la loi du marché, nos planteurs se seraient retrouvés avec des prix de l’ordre de 500 F Cfa. Nous avons eu notre salut grâce au différentiel de revenus décents et aux efforts consentis par le gouvernement », a-t-il admis. Yves Brahima Koné n’a pas manqué de remercier les producteurs pour leur collaboration ; ce qui a contribué au bon déroulement et à la réussite de la campagne passée.
Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a, pour sa part, remercié le Conseil café-cacao dont le souci constant est l’amélioration des conditions de vie quotidienne des producteurs et surtout pour son travail remarquable dans la fixation de ce prix.
« Quand on tient compte du prix caf, c’est à peu près 500 F CFA qu’on devrait payer pour le kg du cacao. Il y a donc des efforts supplémentaires qui ont été faits et que nous devons saluer. Le Président de la République, Alassane Ouattara, a promis de faire en sorte que 60% au moins du prix Caf soit reversé aux populations. Au débat qui a abouti à la fixation du prix, nous sommes à 70% par rapport au 750 F CFA. Preuve que des efforts qui ont été faits grâce à l’engagement personnel du Président Alassane Ouattara », s’est réjoui le ministre.
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Le cacao ivoirien de bonne qualité
La Côte d’Ivoire a produit, cette année, du cacao d’excellente qualité. C’est ce qu’a révélé le patron de la filière café-cacao. « Je vous donne l’assurance que notre cacao est de bon grainage. Les planteurs font un travail remarquable, la fermentation et le cacao sont d’excellente qualité ; de l’avis général des planteurs eux-mêmes et des exportateurs qui achètent le cacao. Nous sommes heureux du travail qui se fait », a indiqué Yves Brahima Koné.