Confédération africaine de cyclisme (Cac) : Allah-Kouamé monte d’un cran et vise la présidence

Yao Allah-Kouamé, président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic). (DR)
Yao Allah-Kouamé, président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic). (DR)
Yao Allah-Kouamé, président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic). (DR)

Confédération africaine de cyclisme (Cac) : Allah-Kouamé monte d’un cran et vise la présidence

Le 30/03/21 à 11:20
modifié 30/03/21 à 11:20
Président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic) en 2013, après deux ans d’intérim, Yao Allah-Kouamé ne cesse de monter en grades. Il a été élu vice-président de la Confédération africaine de cyclisme (Cac), en marge des deux championnats d’Afrique (sur piste et sur route) qui se sont déroulés du 2 au 6 mars, dans la Ville du 6 Octobre, non loin de la capitale égyptienne, le Caire.

Un grand honneur fait à la Côte d’Ivoire qui ne lésine pas sur les moyens pour faire la promotion de ses cadres au sein des instances internationales. « En tout cas, je suis très honoré de faire partie des 10 membres du comité directeur de la Confédération africaine de cyclisme. Au-delà de ma personne, c’est toute la Côte d’Ivoire qui est honorée. Nous allons travailler pour porter haut le flambeau de la Côte d’Ivoire au sein de cette faîtière », déclare le nouveau vice-président africain.

Au-delà du prestige que cette élection confère à la Côte d’Ivoire, Allah-Kouamé va pouvoir aider à faire briller le pays, à travers les actions de développement de la discipline. Déjà depuis sa position de secrétaire général de la Cac (2013-2021), il a pu obtenir plusieurs stages de formation pour les athlètes et autres officiels ivoiriens. Ce qui était rare pour le cyclisme ivoirien.

Aujourd’hui, monté d’un cran dans la hiérarchie continentale, Allah-Kouamé, qui a passé huit ans au secrétariat général, peut se targuer d’avoir la somme d’expériences nécessaires pour prendre le guidon du vélo africain. « C’est une affaire de Dieu. Il faut espérer arriver à la fin de ce mandat qui court jusqu’en 2025, avant de penser à briguer la présidence de la Cac. Dans tous les cas, c’est une ambition que je nourris. Car j’ai l’expérience et l’étoffe pour le faire », lance-t-il.

Une ambition noble, mais surtout une bonne idée pour la Côte d’Ivoire qui a perdu toute influence au niveau des confédérations sportives sur le continent. En effet, il est loin le temps où les Yapo Christophe (Confédération africaine de handball) et, paix à son âme, Lohouri Guigui (Confédération africaine de volley-ball), faisaient entendre la voix de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il n’y a qu’au basket-ball que le Docteur Alphonse Bilé règne en maître sur la Fiba Afrique.

Du coup, l’ambition du président Allah-Kouamé devient intéressante pour le pays qui vient d’échouer à placer Jacques Anouma à la tête de la Confédération africaine de football (Caf). Cette fois, les chances ivoiriennes sont quatre fois plus grandes.

Pour ce faire, le pays doit accepter d’abriter à cette date l’assemblée générale élective de 2025, qui se tiendra en marge des championnats d’Afrique des nations sur route et sur piste


Le 30/03/21 à 11:20
modifié 30/03/21 à 11:20