l’Ong "Sillons d’espoir" organisera la 3e édition de son Gala annuel, dénommé "Gala philanthropique", le 31 juillet 2021. Le gala sera comme tout autre gala de bienfaisance et de charité. La seule particularité est qu'il est organisé pour soutenir les enfants atteints d'autisme. Il y aura donc des interventions de personnalités invitées, des prestations d'artistes, une levée de fonds et un cocktail.

Tout le monde peut prendre part à ce Gala. Tous ceux qui épousent notre cause, tous ceux qui adhèrent à notre combat et qui sont pour le bien- être de ces enfants atteints d’autisme.

Effectivement, notre structure comptabilise dix ans d'existence. Dix ans d'expériences ponctuées par des hauts et des bas, comme toute organisation. En dix ans, nous avons mené beaucoup d'actions en faveur des personnes démunies telles que nos frères et sœurs réfugiés au Togo, et des enfants atteints d'autisme. Ces actions n'ont pas toujours été médiatisées, mais elles existent. Récemment, nous avons offert du matériel, des vivres et non vivres au centre d’action médico psycho social (Campse) pour soutenir les pensionnaires de cet établissement. En fin d'année dernière, nous avions prévu une sortie détente avec « nos petits enfants » des Royaumes Unis, mais du fait de la pandémie à Covid 19, nous avons annulé. Nous nous sommes contentés de déposer des cadeaux devant des domiciles répertoriés. Des actions de ce genre, nous en avons posées au cours de ces dix dernières années. Vous avez également notre Gala qui est à sa 3e édition. Même si nous reconnaissons qu'il y a beaucoup à faire encore, mais parlant de bilan, nous pouvons dire qu'il est positif. Et en ce moment, nous avons un projet d'acquisition d'un local qui nous servira de siège social en Côte d’Ivoire. Nous espérons qu'avec l'aide de personnes de bonne volonté, ce sera chose faite d'ici peu.

D’où tirez-vous les ressources pour vos activités ?

Vous comprendrez pourquoi je ne pouvais pas parler de bilan partiel à la question précédente, car le financement est sur fond personnel et c’est très difficile. Puisqu’ il n’y a pas de subvention. Nous partageons le peu que nous avons avec les autres qui sont plus dans le besoin.

Où en êtes-vous avec votre projet de construction d’un établissement pour enfant en situation de handicap ?Le projet de construction d’un établissement pour nos petits camarades est en cours, c’est pour très bientôt.

Je voudrais faire remarquer qu’en Afrique et précisément chez nous en Côte d'Ivoire, il y a beaucoup à faire. Car l’effectif pléthorique des élèves dans les salles de classe fait qu’on ne peut pas facilement détecter un enfant atteint de trouble. Mais nous ne perdons pas espoir.

Propos recueillis par Marc Yevou