Hommage de l'Unjci à l'ex-Premier ministre : Piquet d’honneur, témoignages et slams pour Hambak

Plusieurs articles de presse retraçant le parcours exceptionnel de l'illustre disparu ont été remis à la famille en souvenirs de ses faits marquants dans le paysage médiatique
Plusieurs articles de presse retraçant le parcours exceptionnel de l'illustre disparu ont été remis à la famille en souvenirs de ses faits marquants dans le paysage médiatique
Plusieurs articles de presse retraçant le parcours exceptionnel de l'illustre disparu ont été remis à la famille en souvenirs de ses faits marquants dans le paysage médiatique

Hommage de l'Unjci à l'ex-Premier ministre : Piquet d’honneur, témoignages et slams pour Hambak

Le 24/03/21 à 21:05
modifié 24/03/21 à 21:05
« Nous rendons hommage à Hamed Bakayoko, pour l’exemple de réussite qu’il a été. La symbolique qu’il incarne prouve que nous, journalistes, pouvons servir à tous les niveaux de l’État et même au plus haut niveau. Hamed était un interlocuteur privilégié des journalistes. Il a été parrain des Ebony en 2013, 2016 et 2020 ».
Ces propos, Jean Claude Coulibaly les a tenus le mardi 23 mars dans la cour de la Maison de la presse au Plateau, à l’occasion du piquet d’honneur de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci).
Devant la chapelle ardente dressée dans la cour de la Maison de la presse, les journalistes se sont succédé pour honorer la mémoire du plus illustre journaliste de Côte d’Ivoire. Celui qui a su donner la preuve de la possibilité de gravir dignement les échelons, en partant du pallier des journalistes aux plus hautes marches de l’État.
Prenant la parole à ce spécial piquet d’honneur, nourri de témoignages de vies et de temps de slam, à la suite de Jean Claude Coulibaly, président de l’Unjci, Jean Martial Adou, directeur de cabinet du ministre de la Communication et des Médias a reconnu la justesse de ce piquet : « Si vous ne l’aviez pas fait, un chaînon aurait manqué. Hamed est un condisciple de lycée. Toutes les valeurs humaines à lui, reconnues ici, n’ont pas été improvisées pour répondre à des préoccupations politiques. De notre jeunesse à son rappel à Dieu, Hamed Bakayoko a incarné les mêmes valeurs ».
Lors des témoignages, plusieurs confrères, entre autres Alafé Wakili, Yves Zogbo Junior et Guy Moskit (journaliste, ex-ministre centrafricain de l’Intégration régionale et de la Francophonie), ont retracé un pan de la vie d'Hamed Bakayoko.
Moses Djinko, chroniqueur sur Radio Nostalgie s’est remémoré les années lycées et universitaires avec l’illustre disparu. Ayant connu Hambak en octobre 1996, lors du concert du groupe Kassav à Ouagadougou, Moses Djinko a rapporté le commerce plaisant que le Golden Boy avait avec lui et tous les jeunes Ivoiriens et les acteurs de la presse.
Amos Béonaho, ancien président de l’Unjci a quant à lui dévoilé le pan humaniste de l’homme qui lui a permis de rentrer en Côte d’Ivoire alors qu’il était en exil au Ghana, puis au Maroc, après la crise post-électorale de 2020-2021.
Les organisations telles que l’Unjci, l’Urpci, le Reprelci, le Gepci ont observé dans le recueillement et l’émotion, le piquet d’honneur pour dire adieu à Hambak, le Golden Boy, l’Étoile d’État. Pour le directeur de cabinet du ministère de la Communication et des Médias, la longévité du journal Le Patriote est le résultat de son sens entrepreneurial et la réalisation de projets structurants.
Le maître de la parole, Bomou Mamadou, ainsi que deux jeunes slameuses que sont L’Encre du ciel et Soro Fatoma ont déclamé des textes émouvants. Des textes qui ont rappelé les valeurs humaines de l’homme. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des enfants de Hambak, de l’honorable Zoumana Bakayoko et de plusieurs membres de la famille de l’illustre défunt.
Le 24/03/21 à 21:05
modifié 24/03/21 à 21:05