Me Anzoumana Siaka (secrétaire général de la Fitkd) : ‘‘ Nous avons pris une autre dimension ’’

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Me Anzoumana Siaka (secrétaire général de la Fitkd) : ‘‘ Nous avons pris une autre dimension ’’

Le 23/03/21 à 22:26
modifié 23/03/21 à 22:28
Comment vous sentez-vous dans votre nouvel environnement ?Au début, vous vous croyez dans un rêve. Mais après, vous réalisez que vous avez parcouru du chemin et qu’il faut travailler dur pour aller de l’avant. Cela vous rend fier et vous appelle à une prise de responsabilité.

Vous vivez désormais dans un siège ultra-moderne. Avez-vous les moyens de vous en occuper ?Le centre est différent de la Fédération. Il vivra de la subvention de l’État, à l’image du Palais de la culture. Car dans la gestion, il s’agit d’un établissement privé à caractère particulier. Sa particularité vient du fait que c’est un édifice qui est offert à la Côte d’Ivoire. La Corée va également soutenir le centre à travers une contribution financière, matérielle et humaine parce qu’elle va envoyer des experts dans différents domaines. Mais on bénéficiera aussi d’aides extérieures.

Qu’en est-il du siège de la Fédération de taekwondo ?Pour le siège de la Fédération, nous allons nous appuyer d’abord sur la communauté de taekwondo. Ce n’est pas pour rien que nous avons révisé nos tarifs. Ensuite, il y a la participation des membres actifs qui sont les clubs. Cela va se faire à travers le passage de grades, les paiements d’affiliation, les passeports sportifs, etc. Il y a également la subvention de l’État via la parafiscalité qui est une aide.

Concrètement, qu’est-ce qui change dans l’attitude du taekwondo-in ivoirien ?Il y a désormais une nouvelle manière de voir les choses. Aujourd’hui, à la Fédération ivoirienne de taekwondo, il y a un dress-code. On ne peut plus venir à la Fédération avec des sandalettes ou vêtu d’une petite culotte. Il y a un minimum d’attitude à observer. La responsabilité devient plus grande. On ne peut pas être dans un tel environnement et ne pas produire de bons résultats.

La communauté a-t-elle conscience de tout ce que vous dites ?Maintenant, oui. Au départ, pour eux, il s’agissait d’un cadeau que la Corée leur a fait. Ils ne voyaient pas la portée de ce geste. Ils réalisent à présent que nous sommes devenus une grande Fédération et ont intégré le fait que nous ne devons plus nous contenter d’être de petits animateurs de cette Fédération. Du coup, cela les rend plus ambitieux dans leurs clubs. Il y en a qui commencent à réorganiser leur club, à améliorer leur gestion, etc.

Avec eux, les parents d’élèves ont compris qu’ils ont affaire à une Fédération de dimension internationale. Et ils sont fiers d’envoyer leurs enfants apprendre notre art martial. Puisqu’ils ont compris qu’on peut pratiquer le taekwondo et devenir grand dans la société. Voir ces élèves de taekwondo qui intègrent l’Institut national de la jeunesse, après l’obtention de leur baccalauréat et qui en sortent avec un diplôme de Master est un gage de confiance .Entretien réalisée par



Le 23/03/21 à 22:26
modifié 23/03/21 à 22:28