Coopération transfrontalière : Les commissions ivoirienne et burkinabè vulgarisent l’accord-cadre

Les représentants des différentes administrations du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire, et les parties prenantes se sont appropriés les contenus de l'accord signé le 31 janvier à Abidjan. (DR)
Les représentants des différentes administrations du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire, et les parties prenantes se sont appropriés les contenus de l'accord signé le 31 janvier à Abidjan. (DR)
Les représentants des différentes administrations du Burkina Faso et de la Côte d'Ivoire, et les parties prenantes se sont appropriés les contenus de l'accord signé le 31 janvier à Abidjan. (DR)

Coopération transfrontalière : Les commissions ivoirienne et burkinabè vulgarisent l’accord-cadre

Le 23/03/21 à 11:03
modifié 23/03/21 à 11:03
La Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso veulent partager le contenu de l’accord-cadre de la gestion conjointe de leur frontière commune aux parties prenantes pour une meilleure gestion.

Les 12 et 15 mars, le représentant du Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (Se-Cnfci) Coulibaly Abdramane et le Secrétariat permanent de la Commission nationale des frontières du Burkina Faso (Sp-Cnf) ont procédé respectivement, à Ferkessédougou et à Gaoua (région du Sud-ouest au Burkina) à la vulgarisation auprès des acteurs de ces régions frontalières de l’accord signé entre leurs deux gouvernements, le 31 juillet 2019 à Ouagadougou.

Pour ce faire, les chefs de la circonscription administrative, les présidents des conseils des collectivités territoriales, les responsables des services techniques déconcentrés, les autorités coutumières et religieuses et les organisations de la société civile de la région des Cascades, au Burkina Faso et ceux du Tchologo d’une part et ceux du Sud-Ouest du Faso et de la région du Bounkani d’autre part se sont rencontrés.

L’idée était de faire d’eux des relais auprès de leurs communautés respectives pour une bonne compréhension et appropriation de l’accord, pour sa mise en œuvre réussie.

Au cours des deux ateliers qui ont été au cœur de ces rencontres, Nurudine Oyewole, Coordonnateur technique chargé des affaires juridiques, de la Cnfci et Mariame Bancé, chef du département de la coopération transfrontalière au Sp-Cnf ont situé les participants sur le contexte d’élaboration de l’Accord-cadre, ses objectifs, ses parties prenantes, ses domaines de coopération, les responsabilités des parties prenantes, les organes de gouvernance, le financement et le contrôle des actions de coopération transfrontalière, le règlement des différends, la durée, la dénonciation et les dispositions transitoires.

« L’Accord-cadre permettra aux acteurs frontaliers des deux pays d’entreprendre dans un cadre légal et dans leurs domaines de compétence respectifs des actions de coopération et de développement des espaces transfrontaliers, toute chose qui contribuera à l’amélioration du bien-être des populations riveraines de la frontière. » a affirmé Mariame Bancé.

Quant à Coulibaly Abdramane, représentant le Secrétaire Exécutif de la Cnfci, il s’est réjoui de la tenue de cette rencontre qui permet aux structures en charge des frontières des deux pays de se retrouver encore une fois.

Pour lui, « ces rencontres témoignent de la nouvelle dynamique que les structures en charge des frontières des deux pays entendent imprimer à leur collaboration ». « La coopération transfrontalière vient pour dynamiser les relations entre les populations de l’espace frontalier en y créant ainsi un climat de paix, de sécurité, préalables au développement socio-économique », précise-t-il.

(Source: Sercom)


Le 23/03/21 à 11:03
modifié 23/03/21 à 11:03