Violence électorale: Le Wanep et le Groupe national de réponse électorale sensibilisent les jeunes et les autorités d’Adzopé

Le Wanep en campagne de sensibilisation. (Sercom)
Le Wanep en campagne de sensibilisation. (Sercom)
Le Wanep en campagne de sensibilisation. (Sercom)

Violence électorale: Le Wanep et le Groupe national de réponse électorale sensibilisent les jeunes et les autorités d’Adzopé

Le 20/03/21 à 17:42
modifié 20/03/21 à 17:42
Dans le cadre du projet renforcement de la réponse multipartite aux violences électorales en Afrique, une délégation conjointe du Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix (Wanep) et du Groupe national de réponse électorale (Gnre) étaient, du 18 au 19 mars, au Centre culturel d’Adzopé (région de La Mé).

Il s’agissait pour les équipes de rencontrer les jeunes et les autorités de la localité pour s’enquérir de la situation en matière de violence électorale afin de faire des propositions aux autorités ivoiriennes, en vue de leur résolution.

La première journée a permis, au cours d’une causerie-débat, d’écouter une trentaine de jeunes venus de différents quartiers et d’associations diverses de la ville. Ces derniers ont énuméré les problèmes auxquels la jeunesse est confrontée. Il s’agit, entre autres, du chômage, du manque de soutien des autorités locales, de la démission des parents, du manque de communication, etc. Des difficultés qui ont pour conséquences la délinquance des jeunes, la consommation de la drogue et la pratique de la prostitution.

Les autorités administratives, les chefs de communautés et les chefs autochtones ont participé au débat sous la houlette du secrétaire général de préfecture, Konan Kouamé Georges, en l’absence du préfet de région, au second jour.

Dans leur majorité, ils ont confirmé les dires des jeunes en ajoutant que la pauvreté des parents due à la mévente des produits agricoles, a provoqué cette situation. Ils n’ont pas omis d’évoquer l’insécurité qui règne à Adzopé.

Au terme de ces deux jours d’échanges, la délégation composée de Solange Aralamon, Secrétaire générale du Gnre) ; Kamara Mylène épouse Soro, Coordinatrice nationale du Wanep et Adama Traoré, membre du Gnre, a compris les raisons qui poussent les jeunes de cette région à la violence. Elle a promis rendre compte aux différentes autorités concernées afin de prendre des mesures idoines pour un environnement apaisé lors des scrutins à venir.

Le Wanep a instruit, en collaboration avec le Groupe national de réponse électorale (Gnre), une mission à Abengourou toujours dans la même période.

En effet, l’objectif visé était d'initier le dialogue entre les jeunes leaders et les représentants de jeunes avec les autorités (coutumières, administratives et judiciaires) pour le maintien de la non-violence dans la région de l’Indenié Djuablin. Ladite mission a été menée par une délégation constituée de quatre membres de Wanep-ci. Il s'agit d'Anougbré Adjoua Nicole (chef d’équipe), Romaric Yao, Kossonou Sonia et M. Malaoua.

Au sortir de ces échanges, le chef d’équipe Wanep, Anougbré Nicole, a relevé les origines des violences à Abengourou, selon les participants.

Il s’agit notamment, de la manipulation politique, de la duplicité des leaders communautaires, du tribalisme, des discours haineux, de la diffusion de fausses informations, du manque de formation politique au niveau de la jeunesse, mais aussi l’impartialité des organes en charge des élections.

Par ailleurs, la paix étant un bien commun, il est donc important et primordial, selon Anougbré Nicole, de donner une place à la non-violence quel que soit le bord politique.

Source : Sercom Wanep


Le 20/03/21 à 17:42
modifié 20/03/21 à 17:42