Gouvernance forestière : La 2e phase du projet Fao-Ue Flegt Po lancée

Diédri Anderson, coordinateur du projet. (Ange Kumassi)
Diédri Anderson, coordinateur du projet. (Ange Kumassi)
Diédri Anderson, coordinateur du projet. (Ange Kumassi)

Gouvernance forestière : La 2e phase du projet Fao-Ue Flegt Po lancée

L’association Initiative pour le développement communautaire et la conservation de la forêt (Idef) en partenariat avec Rainforest Foundation Uk, a procédé au lancement de la deuxième phase du projet Fao-Ue Flegt Po.

Le projet est intitulé « Appui au développement et à la mise en œuvre d’une stratégie d’observation indépendante dans les périmètres d’exploitation forestière en Côte d’Ivoire (OI/PEF) et le suivi communautaire en temps réel ».

Il a été lancé au cours d’un atelier le vendredi 5 mars 2021, à l’hôtel Rose Blanche, sis à Abidjan-Cocody. Il est financé par le programme Fao-Ue Fleg, à hauteur de plus 48 millions de FCfa, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la gouvernance forestière en Côte d’Ivoire à travers le renforcement de l’application des réglementations et de la transparence par l’observation indépendante dans les périmètres d’exploitation forestière.

Les participants à l'atelier en plein travaux. (Ange Kumassi)
Les participants à l'atelier en plein travaux. (Ange Kumassi)



La deuxième phase qui a été lancée, vise en outre à étendre davantage l’OI sur le territoire ivoirien par le renforcement de l’implication des communautés riveraines dans la gestion des forêts. Mais surtout capitaliser sur le potentiel des nouvelles technologies à bas coût, notamment l’utilisation de la plateforme ForestLink Str.

Diedri Manfei Anderson, directeur des programmes et des projets à l’association Idef et coordinateur du projet Fao-Ue Flegt, a indiqué que cette deuxième phase du projet permettra de recueillir et collecter les informations sur la gestion du domaine forestier national pour voir si les forêts sont gérées conformément aux lois et aux procédures.

A travers l’observation indépendante qui est une mission régalienne d’observation des activités forestières. Il s’est réjoui de l’apport institutionnel de l’Etat. « Je remercie le gouvernement pour avoir institutionnalisé cette observation », a-t-il affirmé.

Les participants à l'atelier se sont réjouis des travaux. (Ange Kumassi)
Les participants à l'atelier se sont réjouis des travaux. (Ange Kumassi)



Poursuivant, le directeur des programmes a précisé que le projet va couvrir cinq (5) régions de la Côte d’Ivoire, à savoir la Mé (Adzopé), le Sud-Comoé (Aboisso), le Lôh-Djiboua (Divo), la Nawa (Soubré) et le district de Yamoussoukro.

Les objectifs spécifiques de ce projet sont, entre autres, l’amélioration, la collecte de données de l’observation indépendante par l’utilisation de forestLink, le renforcement de la capacité technique des OSC et l’implication des communautés locales dans la collecte de données pour renforcer l’efficacité de l’observation indépendante.

Le colonel Kouassi Lucien, directeur du reboisement et du cadastre forestier au ministère des Eaux et Forêts qui a procédé au lancement, a relevé l’importance de l’atelier. Selon lui, les recommandations sont attendues afin d’améliorer la gouvernance de la forêt.

Ange Kumassi (Stagiaire)