Autonomisation de la jeune fille : Une Ong va réinsérer des dizaines de filles-mères à Alépé

L’Ong Pro-Kids veut redonner le sourire aux filles-mères qui sont livrées à elles-mêmes. (DR)
L’Ong Pro-Kids veut redonner le sourire aux filles-mères qui sont livrées à elles-mêmes. (DR)
L’Ong Pro-Kids veut redonner le sourire aux filles-mères qui sont livrées à elles-mêmes. (DR)

Autonomisation de la jeune fille : Une Ong va réinsérer des dizaines de filles-mères à Alépé

Le 04/03/21 à 08:55
modifié 04/03/21 à 08:55
Initiée par l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, la cuvée 2021 du programme de renforcement des capacités et d’insertion socio-professionnelle des jeunes filles-mères a été lancée le 27 février, à Alépé.

Dénommé Pro-girls fellowship, ce programme vise à permettre à ses bénéficiaires d’avoir une formation approfondie, un encadrement et un soutien technique et financier conséquent pour entreprendre une activité génératrice de revenus en vue de leur autonomisation.

Alépé constitue la deuxième cohorte de bénéficiaires de ce programme et, selon la présidente de l’Ong initiatrice, Aïcha Traoré, ce sont au total cent filles-mères qui prennent part à la formation. Mais, à l’en croire, vingt participantes dans ce lot seront retenues à l’issue de la phase de formation pour être accompagnées jusqu’à la réalisation de leurs différents projets.

Le programme cible les filles-mères âgées de 14 à 25 ans, en situation de précarité ou venant de familles défavorisées, qui aimeraient reprendre l’école, apprendre un métier ou entreprendre une petite activité économique.

« Notre rôle est de leur donner, au cours des quatre prochaines mois, une formation en entrepreneuriat, leadership, développement de la petite enfance et montage et gestion de projet. Après la formation, une vingtaine de jeunes filles seront retenues et accompagnées pendant un an sur leurs projets personnels ou pour une réinsertion à l’école », a expliqué Aïcha Traoré. Qui a précisé que parmi les bénéficiaires, 60% sont des élèves et il y en a qui ne savent ni lire ni écrire.

Certaines ont même été sélectionnées dans le milieu de la prostitution, « parce qu’on estime que les filles de ce milieu doivent avoir la chance, elles aussi, de s’épanouir », a commenté Aicha Traoré.

Le programme s’étendra, les prochaines années, aux villes de l’intérieur comme Yamoussoukro, Man et Korhogo .Faustin Ehouman


Le 04/03/21 à 08:55
modifié 04/03/21 à 08:55